Un prince pour Noël / A Christmas Prince (2017)
Dans le pays européen imaginaire de la Aldovie (voisin de la Belgravie et du Montenaro dans le même univers que « La Princesse de Chicago »), un prince ne veut pas devenir le Roi. Amber, une rédactrice dans un journal à potin qui est tannée d’être une bouche-trou et de se faire mansplainer sa job par ses collègues, se fait envoyer en Aldovie pour enquêter sur le Prince. N’ayant aucune expérience en journalisme, Amber décide de s’infiltrer illégalement dans le château royal, qui serait beaucoup plus hot sans le trop beaucoup de décorations de Noël de Zellers, et de se faire passer pour la nouvelle tutrice de la jeune princesse semi-paraplégique et sœur du fameux prince. Habituée à des éducatrices qui ont un balai dans le cul, la jeune princesse se liera d’affection envers Amber qui elle, osera lui montrer à faire de la luge malgré sa condition physique. Et c’est là que ça start, puisque qu’en balade à cheval, le Prince passera par là par hasard et verra sa jeune sœurette plus heureuse que jamais avec cette intrigante étrangère dont il tombera amoureux.
Mais… SCANDALE! On apprend que le Prince qui doit être couronné Roi le soir de Noël (why not) n’est pas vraiment le fils naturel du défunt Roi, celui-là même qui aimait sculpter des glands. Il a été adopté en cachette, ce qui le rend illégitime. Son méchant cousin hautain, arborant fièrement une coupe vagin, aidé par l’ex blonde gold digger du gentil Prince, veut le trône pour lui et mettra à jour ce terrible secret familial. Mais grâce au talent de fouine, euh… De journaliste de Amber, on apprendra qu’avant sa mort, le Roi, voyant les innombrables qualités de son fils adoptif, a changé la Loi de façon unilatérale pour permettre au faux Prince de lui succéder légitimement. Après s’être presque fait manger par un loup dans la forêt, casser un vase de la dynastie Ming et porter des Converse rouges avec sa robe de bal, Amber fuit la Aldovie, appeurée de se faire jeter au cachot pour avoir menti à la famille royale sur son identité. Mais le Prince vient la chercher à New-York pour la demander en mariage ne sachant pas s’ils sont compatibles sexuellement, puisqu’elle a l’air cochonne et coincée en même temps et lui semble préférer la compagnie des enfants anyway. Et en route pour le deuxième opus de cette trilogie.
C’est encore la même histoire de fifille et son prince charmant. Comme quoi ça ben d’l’air que les princes préfèrent les filles dégourdies aux mœurs aléatoires provenant de classes sociales inférieures plutôt que les pimbêches coincées à l’hymen intacte de la royauté. Qui aurait cru? Sinon… Ben, euh. Techniquement c’est pas mal pareil que tous les autres films de Noël. De la musique avec des carillons. De la neige en alpha channel. Pis du monde qui ont obligatoirement perdu un de leurs parents pour faire pitié. Au moins ce prince-là s’est pas crissé en bedaine gratuitement. Pas encore du moins. Il reste deux autres films dans la trilogie que je vais hardiment regarder pour vous parce que le suspense est insoutenable. Amber va-t-elle vraiemnt épouser ce beau et riche prince qui lui a offert une bague avec un diamant gros comme une poignée de porte? Hein?!! Va-t-elle oser dire oui à cette cruelle vie de richesse illimitée?

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