lundi 28 novembre 2022



Un Noël en Californie / A California Christmas (2020)

Blasé de slasher des zombies et de faire du yamakasi dans Dying Light en ce samedi gris, me suis dit pourquoi pas me régaler d’une nouvelle cuvée spéciale de Noël, gracieuseté de Netflix. En scrollant la vaste sélection, me suis arrêté au film dont le poster avait le plus l’air d’un roman Arlequin.

 

L’intrigue : Joe, un riche fils de pute au regard vide dont le seul talent est de séduire les minettes, se voit confier par sa multimillionnaire de mère une mission spéciale : Séduire une minette. Voyez-vous, la cruelle mère veut acheter la ferme d’une pauvre fermière qui ne veut pas vendre et il en reviendra à Joe de convaincre la jouvencelle par n’importe quel moyen de signer les papiers. Quel est le rapport avec Noël me demanderez-vous. Eh bien, pour tout vous dire. De un, l’histoire se passe une semaine avant Noël. De plus, le père et le fiancé de la fameuse beauté agricole sont  tous deux morts dans un accident de camion quelques années auparavant en allant acheter des guirlandes de Noël… Donc oui. Pour ces raisons. C’est un film de Noël! Aussi… Puisque ça se passe en Californie, la fille s’appelle Callie. Les scénaristes se sont forcés en calvaire.

 

Bref, Joe qui n’a pas l’air d’un latino pour une cristie de cenne se fait passer pour travailleur migrant nommé Manuello. Il se crisse un chapeau de côboye (comme disent les Français avec leur accent de marde) su’a tête et réussit à se faire embaucher comme garçon d’étable pour s’occuper des vaches à Callie. Mais Joe, qui n’a jamais travaillé un jour dans sa vie est confronté pour la première fois à de la bouse et a maille à partir avec la vie champêtre en générale. Étant un robuste métrosexuel plein de foutre et de muscles et en ayant la babine inférieure collée à un « fruit roll-up » à la fraise, Joe tombe finalement en amour avec la jolie fermière à force de regarder cette dernière laver son pick-up le cul retroussée vulgairement comme si elle attendait patiemment de se faire doggystyler. Regarder cette petite étiquette rouge de Levis qui dépasse de la poche arrière du Jeans de la chicks qui se dandine en 1080p est d’ailleurs le meilleur bout du film. J’espère que c’était une commandite. 

 

Bon, bon… Arrive plein de choses. La mère de Callie qui a le cancer. Joe qui doit se battre contre un redneck. La petite sœur qui fait des tartes. Callie qui cruise le dude en lui envoyant de l’eau avec un boyau. Tsé… ce genre de choses dans l’esprit de Noël. Pour finalement arriver à la fin. Callie se rend compte de la supercherie. Elle n’est pas contente que le dude qui lui montre ses pectoraux depuis une heure et demi est un imposteur. Elle refuse de vendre son terrain pour une somme astronomique qui pourtant pourrait payer la chimio de sa maman. Et Joe qui sauve la ferme de la faillite en découvrant que sur le terrain, il y a des vignes ancestrales qui font du meilleur vin Bordeaux qu’en France. Parce qu’on sait que le vin californien, c’est le meilleur au monde. USA number one, biatch! Les amoureux se réconcilient au party de Noël le plus plate au monde dans une grange random. Fin.  

 

Le bon : Il y a une suite, donc je n’aurai pas besoin de chercher longtemps mon prochain film.

 

La brute : Tout comme dans le film « Un safari pour Noël » , Noël est accidentel. C’est vraiment un scénario qui n’avait pas besoin de se passer pendant le temps des fêtes. 

 

Le truand : Les producteurs n’ont pas bien calculé la saison du tournage. Il n’y a pas beaucoup de feuilles dans les vignes. Ce qui fait  qu’elles ont l’air de plantes malades. À la fin, ils ont dû aller chercher un 5 secondes de Istock footage de champ de vignes florissantes pour montrer que le vignoble va bien.

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