Le Père Noël doit mourir / Fatman ( 2020 )
Parfois lorsqu’on s’attend à regarder un film de merde, il arrive que l’on se retrouve devant quelque chose d’étonnement le fun qui nous soutire régulièrement des sourires de satisfaction. C’est ce qui m’est arrivé avec le film « Fatman » mettant en vedette Mel Gibson, jouant un Père Noël bourru et désillusionné, et Walton Coggins en tueur à gage, amoureux des hamsters et conduisant une Plymouth musclée vraiment awesome. Bien que c’est loin d’être un chef d’œuvre, le film est vraiment cool et est une bouffée de vent frais après près d’une dizaine de jours à écouter des films de Noël canes en sucre et pain d’épices.
Un gosse de riche, gâté pourri et aux tendances psychopathiques, engage un assassin très rusé pour tuer le Père Noël qui ne lui a pas donné le cadeau qu’il voulait. Mais Mel Gibnoël a d’autres problèmes. Pour renflouer ses dettes car il n’a pas livré son quotas de cadeaux dans les chaumières l’année d’avant, il doit faire un pacte avec l’armée américaine qui veut utiliser le génie industriel des lutins pour construire des tableaux de bord d’avions de chasse militaires. Peu enjoué par ce contrat qui le met grandement en conflit avec ses valeurs, le Père Noël devient de plus en plus bougon et c’est Mère Noël (très l’fun) qui a l’ingrate tâche de remonter le moral de ce dernier à coup de biscuits et de le remettre sur le droit chemin. Grâce à ses talents de pisteur, Walton le tueur trouvera finalement le repaire du Père Noël en Alaska et décimera un peloton entier de bidasses qui gardait l’usine des lutins avant de se retrouver face à sa cible. Mais Mel n’est pas une proie facile. Courroucé par la destruction de son usine, il défendra son domaine des glaces à coups de Beretta 92, son arme préférée depuis Lethal Weapon. Walton, surpris de se retrouvé devant un adversaire aussi coriace, devra utiliser tout son arsenal pour en finir une fois pour toute avec son némésis.
Comme je le disais, c’est très sympathique comme film. L’univers est l’fun avec ses références subtiles aux aspects fantastiques autour de la légende du Père Noël. Les lutins sont vraiment trippants. Gibson joue un rôle pour son âge et réussit à avoir l’air d’un Père Noël enragé qui peut devenir attendrissant lorsqu’il lit des lettres de remerciement d’enfants. Walton Coggins, toujours efficace en vilain qui peut avoir l’air d’un génie criminel et d’un attardé en même temps, donne une solide performance et est probablement l’étoile du match. Je le recommande fortement

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