Noël en Héritage / Christmas Inheritance (2017)

Parce les millionnaires sont fatigués d’être jugés par la plèbe ingrate, une gosse de riche sur le party tente par tous les moyens de prouver qu’elle aussi est un être humain avec ses bobos et ses drames. Son méchant père, cette sale ordure qui a travaillé toute sa vie à la sueur de son front pour lui donner un futur, ose envoyer sa Paris Hilton de fille dans un petit village frette du Nord pour lui apprendre à vivre avec la populace locale. Avec seulement 100 piasses dans ses poches, la pauvre fille devra survivre une journée dans un patelin sans réseau cellulaire. Yo, parce que UNE journée avec 100 piasses c’est full diff.

 

Mais, Ô danger! Une tempête survient et notre célébutante est coincée plusieurs jours dans ce bled pourri qui ressemble à un Victoriaville ontarien avec de la fausse neige shootée n’importe comment sur les arbres. Ayant flaubé tout son cash la première journée et n’ayant pas de linge d’hiver, la pauvre blondasse devra faire une chose ignoble pour survivre et payer sa chambre à l’hôtel, c’est-à-dire : « travailler ». Le gérant de l’hotel, un chic type, supposément le beau mec du coin et amateur de dessins au fusain, lui offre de faire du ménage dans les chambres et Andie MacDowell aux milles liftings la prend en charge et lui montre comment faire des biscuits de Noël à la boulangerie locale. 

 

C’est avec vraiment très peu de difficulté que notre gueurda, qui possède finalement une âme aussi généreuse que son décolleté, va rapidement se lier d’amitié avec les péquenots du village. C’est aussi avec une facilité déconcertante qu’elle va réussir à gagner le cœur du gérant de l’hôtel, celui-là même qui avait déjà eu le cœur brisé par une plotte à cash dans le passé.

 

Bref… Voilà. C’est emmerdant. C’est prévisible. Tout le monde est caricaturé. La chicks est cute. Le dude, pas mal moins avec son comb over weird et son regard fuyant de pédophile. Encore une fois dans ce genre de film, il y a une tempête de neige qui n’en n’a pas l’air d’une. D’la neige qui tombe drette en postproduction pis du monde pas de tuques. Des enfants qui jouent mal pis des anciennes vedettes hasbeen qui n’ont pas l’air de vouloir être dans le film. Des frenchs pas d’langues pis une fille de boss de corporation qui essaie de nous faire croire qu’elle tombe soudainement en amour avec un pauvre nerd qui lui montre des sculptures sur glace.