dimanche 27 novembre 2022



Un Noël tombé du ciel / Operation Christmas Drop (2020) 

Basé militairement à Guam et huit jours avant le réveillon, un gros douche blond prend un break de vouloir être le Dolph Lundgren des pauvres et d’être le fils de Ragnar dans la série Vikings en s’amusant un peu trop à chanter des cantiques de Noël avec sa famille via une mauvaise connexion facetime. Andrew est un pilote de l’air entrainé à distribuer de la Démocratie à coups de bombes dans les pays pauvres où il y a du pétrole, mais c’est aussi un chic type qui a le cœur sur la main. À partir de la base de Guam dans le Pacifique, il organise une collecte de dons qu’il parachute aux habitants pauvres des îles avoisinantes (Parce que pendant des millénaires, les Polynésiens attendaient la venue de l’armée américaine pour pouvoir survivre?) à l’aide de son avion-cargo militaire.  

 

Le congrès américain à vent de ce gaspillage d’argent et envoie une attachée politique belle et sexy pour constater de plus près cette hérésie. Il ne faudrait pas que les deniers publiques voués à des installations militaires soit utilisés pour aider les gens. Donc, la chicks doit faire un rapport qui décidera du destin au complet de la base militaire, maintenant menacée de fermeture à cause de la générosité d’Andrew et des soldats sous ses ordres. (Comme si les Américains allait fermer Guam, base stratégique pour surveiller la Corée du Nord)

 

Andrew passera donc une semaine de rêve avec la chicks à lui démontrer l’utilité de l’œuvre de charité de la base de Guam, à lui montrer ses abs sur la beach et en lui faisant faire de la plongée en apnée dans la barrière de corail avec des tortues de mer. Une semaine au paradis qui se conclura avec un party de plage du réveillon avec des lumières de Noël alimentées à l’énergie solaire la nuit. Tout finit bien. La chicks fait son gentil rapport. Le Congrès américain décide que ce programme, qui existe depuis 1952 et qui est de concert avec leurs alliés japonais et australiens, vaut la peine de continuer, ne serait-ce que sur le plan de la propagande. Comme quoi les Amerloches sont les gentils et que la machine de guerre peut servir à faire le bien dans leurs territoires occupés depuis la seconde guerre mondiale. Contente de ce dénouement attendu, la femme de Washington accepte, après s’être fait dire par quatorze autres personnages du film à quel point Andrew c’est un criss de bon gars, de l’embrasser sous les palmiers.

 

Bon, comme la plupart des films se servant d’une commandite de réelles installations militaires, personnels et véhicules, le scénario devait être approuvé par le Pentagone pour s’assurer que dans aucun cas les forces américaines passent pour des tous croches. Tout est soigneusement écrit pour que le GI Joe americano-scandinave passe pour un héros. C’est une belle pub feel good pour l’Armée. Et c’est quand même efficace parce qu’il met en relief un programme humanitaire qui existe pour vrai, mais qui cependant ne sera jamais menacé de fermeture comme le film veut le prétendre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire