dimanche 27 novembre 2022



Le cœur à la fête / Holidate (2020) 

Je n’ai jamais voulu voir un film avec la nièce de Julia Roberts et qui est aussi la fille du Coca Cola kid. Dans tous les extraits que j’ai vu d’elle sur le web et dans des previews, je l’ai toujours trouvé fade et quelconque. C’est donc à reculons que j’ai pesé sur play pour regarder « Le cœur à la fête », comédie romantique produite par Netflix et proposée un million de fois dans mon algorithme depuis que j’ai commencé à checker des films de Noël…

 

Eh bien, je dois admettre que ce n’est pas le pire film de Noël que j’ai vu. Ni la pire comédie romantique non plus. Ni le pire film tout court. J’ai même ressenti de la sympathie pour le personnage d’Emma Roberts, une fille qui comme moi est une ex-fumeuse, une mangeuse de bonbons invétérée et quelqu’un qui déteste les fêtes… TOUTES les fêtes. Moi aussi j’ai de la misère avec les fêtes y compris la mienne. J’aime les partys en général mais le temps des fêtes de Noël est pour moi un passage obligatoire à chaque année comme faire ses impôts et j’aime pas les trucs que chui obligé de faire. Je n’aime pas non plus tous les trucs reliés à la Religion, au consumérisme et à la religion du consumérisme. Il m’est quelques fois arrivé dans le passé par des concours de circonstance, de passer le réveillon seul à manger des chips et boire une rootbeer ou un six-pack de Carling en regardant des films avec Olivier Gruner. Et c’était parfait. À ma défense, j’aime les partys du jour de l’An, occasion d’aller à Guindailles avec sa blonde et amis. 

 

Bref, assez parlé de mes joies… Donc Emma, la seule de sa famille à n’être pas casée, se fait chier aux fêtes parce personne ne peut concevoir qu’elle préfère être seule. Elle subit la pression de sa mère et sa tante pour la matcher avec le premier quidam du bord qui a du pognon. Aux Galeries Chagnon, elle fait la connaissance par hasard avec un dude australien générique qui lui aussi se fait chier avec les fêtes. Et à partir de là, les deux décident de faire semblant de sortir ensemble à chaque fêtes officielles et bamboches alcoolisées subséquentes, dans une relation platonique et sans conséquences, qui les libère de toute responsabilité et pression familiale. Et après ça blah blah blah, ça devient prévisible. Ils finissent par fourrer et compliquer les choses. Mais pour du prévisible, c’est pas si pire que ça. Bref, je me suis pas mal moins fait chier que je le pensais.

 

C’est un film convenu. Une comédie romantique cute dans les règles de l’art. Pas mal foutue pentoute. Structurée parfaitement. Emma est attachante. Le dude n’est pas trop gossant avec ses airs de playboy. Naturellement, en français, on ne sent pas du tout son accent australien lost in translation. Le langage est parfois vulgaire et pas d’classe. Ce que j’apprécie beaucoup dans une comédie. J’m’attendais à pire. J’ai eu droit à du pas pire…

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