lundi 26 décembre 2022



Bach et Bottine (1986)

Salut feu André Melançon… Probablement que tu ne te rappellerais pas de moi. Tu es venu une coupe de fois dans ma classe quand j’étais en cinquième année du primaire à l’école Lajoie pour faire tes pré-castings. Dans ce temps-là, habiter à Outremont ne voulait pas nécessairement dire que l’on était riche, surtout dans le coin de l’avenue Van Horne proche de la track de chemin de fer. Bref, à l’école Lajoie et Querbes, les ti-culs parlaient un bon français pis c’est là que tu venais chercher ton monde pour les contes pour tous. Tes films et aussi les autres produits par Roch Demers ont marqué ma génération et ça faisait à peu près 35 ans que je n’avais pas vu « Bach et Bottine ». Je vais maintenant en faire la critique humoristique mais sache que c’est un excellent film, avec une solide réalisation et un pacing impeccable.

 

L’intrigue : Une fillette orpheline un peu beaucoup zoofolle se fait domper chez son oncle par sa grand-mère, visiblement trop jeune pour se ramasser à l’hospice. L’oncle, un homme souffrant de pré-calvitie et possédant des yeux tristes hantés par le célibat involontaire, est un obsédé du compositeur Bach. NON! Pas Sebastian Bach, le chanteur de Skid Row. Ça aurait été trop cool. Faque, l’oncle, un individu taciturne, jouant de l’orgue, l’instrument le moins sexy de tous les temps, voit son monde chavirer par l’arrivée de Mahée et de sa moufette dans son austère demeure du quartier genre Montcalm.

 

L’oncle, qui est un grand fan d’Orange Crush, tentera avec l’aide d’un Jack Robitaille au look pédo de trouver une famille d’accueil pour Mahée. Car voyez-vous, on passe le trois-quart du film à bien nous faire comprendre que ce dernier n’est pas à l’aise avec les enfants, ni Mahée ni le petit voisin d’en bas, Harry Marciano, qui était dans ma classe de sixième et qui semble aujourd’hui être le digne boss d’un bar à Tapas. Excellent choix Harry! Ce n’est vraiment pas une règle générale que les enfants vedettes des « Contes pour Tous » ont eu des carrières phénoménales par la suite.  Par contre, j’ai rencontré dernièrement mon kick d’enfance, la fille avec de la neige sur l’épaule dans la « Guerre des Tuques » pis elle est encore crissement chicks.

 

Bref, le film qui se passe autour des semaines de congés de Noël, se termine bien. Duh! L’oncle apprend à vivre avec l’excentricité de Mahée et de sa ménagerie. Il finit par lui trouver une famille d’accueil mais se rend rapidement compte que le départ de la gamine laisse un trou béant dans sa vie plate. Tout est bien qui finit bien alors que l’oncle décide finalement d’adopter Mahée et de commencer une relation charnelle avec une collègue de travail. Fin.

 

Le bon : Je l’avais vu enfant, à l’époque où je n’étais pas un cinéphile et donc n’avais pas apprécié le film à sa juste valeur. Aujourd’hui, je suis capable de dire que le film est très bon dans son genre. Il y a un paquet de scènes vraiment bien pensées avec des sous-textes intelligents. La psychologie des personnages est parfaite. L’enchaînement des scènes est maîtrisée. Bravo. Je ne l’avais pas vu comme ça quand j’étais kid. Mais aujourd’hui, alors que j’essaie moi-même de devenir réalisateur de films, j’en tire quelques leçons.

 

La brute : L’oncle n’est pas très charismatique. Oui je comprends qu’il doit être un personnage terne qui passe à côté de la vie mais il y aurait peut-être eu le moyen de le trouver plus le fun quand même voir sympathique. Mahée Paiement, par contre, livre une bonne et touchante performance.

 

Le truand : Fun fact. J’ai vraiment voulu que Mahée Paiement incarne un rôle dans mon film « Farador » mais elle a gentiment décliné. J’aurais vraiment aimé ça travailler avec elle mais j’avoue n'être pas mal qu'un gros nobody faque je ne peux pas ben ben lui en vouloir. Haha… 

vendredi 16 décembre 2022



Il croit au Père Noël / I believe in Santa (2022)

Je ne sais pas trop quoi écrire sur ce film… C’est mauvais. C’est très mauvais. Ma blonde s’est endormie sur le divan après douze minutes dix-sept secondes. Et moi, je fronçais beaucoup des sourcils en tentant d’extraire le précieux nectar d’un vieux Mr. Freeze abandonné dans le congélateur depuis des mois. Je ne me suis vraiment pas tapé que des chef d’œuvres jusqu’à date mais celui-là, en plus d’être poche, est très plate à raconter. Essayons…

 

L’intrigue. Lisa est une blogueuse pour un magazine en ligne en difficulté et trippe vraiment beaucoup sur la fête de l’Indépendance américaine. Elle est si obnubilée par les festivités de la fête foraine locale qu’elle en perd dans la foule son enfant, une fillette aux yeux hantés par le manque d’intérêt pour son propre rôle. Tandis que la mère s’éloigne, la pauvre môme perdue sera prise en charge par un quidam louche qui répond au nom de Tom de qui émane une franche aura scintillante de pédophilie. Lisa se rend finalement compte de la perte de sa progéniture et lorsqu’elle retrouve sa fille auprès de Tom, elle est prête à sauter à la gorge de ce dernier, pensant pas tout à fait à tort, qu’il s’agit justement d’un pédophile. Il en a l’air d’un. C’est un fait. On ne comprend pas trop pourquoi, mais l’homme et la femme finisse par sortir ensemble. Elle a dû avoir pitié de lui ou quelque chose du genre car il a zéro sex appeal.

 

Fast-forward de quelques mois. C’est le temps des fêtes. Lisa se rend compte, comme le titre laissait présager, que son chum est un gaga de Noël. Non seulement, il décore avec outrance son domicile (sûrement pour attirer les enfants) mais en plus, Tom croit encore au Père Noël. Lorsque Lisa demande des explications à Tom sur le pourquoi de sa si véhémente et étrange crédulité, il répond ce que tous les anti-vaxeux et les croyeux que la Terre est plate disent : « Je n’aime pas que la société me dise quoi croire et quoi ne pas croire ». Réponse brillante mais qui n’est pas celle qui convient à Lisa. Quand cette dernière demande des preuves réelles de l’existence du Père Noël, Tom, qui a réponse à tout, lui dit simplement que comme Jésus, il suffit d’y croire vraiment dans son cœur pour qu’il existe. Lisa décide donc de prendre la meilleure décision possible: Crisser là cet osti de fucké dans tête.

 

Mais comme c’est un film de Noël et qu’il faut que ça finisse bien car c’est l’acteur qui joue Tom qui est le scénariste. Lisa accepte donc la maladie mentale de Tom. Elle lui confie même sa fillette pour se faire pardonner. Tom passe vraiment plus de temps de qualité avec l’enfant qu’avec sa mère. Ouin, on va dire que ce n’est vraiment pas louche du tout. Oh que non…

 

Le bon : Ça me rappelle que j’ai une batch de beignes de Noël à faire pendant les vacances.

 

La brute : L’actrice qui joue Lisa et le laideron qui joue Tom sont mariés dans la vraie vie. Et pourtant… Il n’y a aucune chimie entre les deux. On dirait un couple de scientologues.

 

Le truand : C’est bien la première fois dans un film de Noël que je vois le début d’une histoire d’amour entre une femme et le weirdo qu’elle pensait être un agresseur. Me semble que comme premier contact, c’est un peu contre-intuitif. Bravo la romance. Comment vous êtes-vous rencontrer? Ha, je me souviendrai toujours de ce jour. Je pensais qu’il allait abuser de ma fille de huit ans…

mercredi 14 décembre 2022



Mariage sous la neige / Christmas Wedding Planner (2017)

C’est en buvant un pas très bon « maintenant je comprends pourquoi il était en spécial » moût de pomme au litchi, que ma blonde et moi ont essayé de tolérer un roman Harlequin en film. Une œuvre cinématographique en-dedans du commun avec ses acteurs de soap opéra et son scénario prévisible et bien assez hétéro-normatif pour faire mouiller les mégères qui boivent du Baby Duck ontarien dans leur bain. Dans cette utopie catholique, toutes les femmes ont le même fer à cheveux pour se faire des frisettes latérales et tous les hommes se font la barbe au clipper lame #3, juste assez long pour avoir l’air abstraitement de bad boys et juste assez court pour que ça demeure assez propre pour les belles-mamans. Dans ce fantasme insipide pour divorcées de Neuchatel dans la quarantaine, l’hiver n’est pas froid et les chaumières sont commanditées avec des décorations Arteq.

 

L’intrigue: Kelsey, une adepte du soliloque et aussi la seule brunette dans une famille de blondes, est une arrangeâtrice de mariage qui doit arrangeâtrer le mariage de sa cousine Emily, dulcinée de Todd. Jusqu’ici, ce n’est pas très complexe. On nous montre très bien les étapes de la préparation du mariage qui doit avoir lieu, pour aucune bonne raison, à Noël. Kelsey aide Emily à choisir sa robe. Elle doit gérer les demoiselles d’honneur. Pour la bouffe, elle fait affaire avec Marty, un ami cuisinier et mannequin de Sears à qui on a crissé une paire de lunettes pour tenter de lui donner un air intelligent comparable au processeur d’un Intel Pentium 66. Bref, tout va bien. Sauf que…

 

Connor (prononcé « connard » par la traduction française) arrive à la pré-cérémonie d’ouverture du mariage (je ne sais pas comment s’appelle la chose avec les présentations) avec son manteau plein d’une neige à la consistance du fromage en grains, qu’il secoue sur le tapis. Connor, un gros douchebag qui fait des push-ups avant chaque scène pour faire gonfler ses veines de biceps, est l’ex d’Emily et est perçu comme une menace pour le mariage. Ce sera donc le mandat de Kelsey de surveiller de près Connor pour l’empêcher de semer la pagaille. Mais attention! Connor est co-propriétaire d’un restaurant qui sert du homard au déjeuner et aussi, bien sûr, ni plus ni moins qu’un peu subtil détective privé. Kelsey apprend donc que l’arrivée de Connor n’est pas due au hasard. Ce fin limier restaurateur a pour mission d’enquêter subrepticement sur Todd pour s’assurer que ce dernier n’épouse pas Emily que pour son argent. 

 

Comme c’est basé sur un roman savon, vous devinez la suite. Kelsey va tomber amoureuse de Connor. Ensemble, ils vont découvrir que Todd a commis effectivement un faux-pas chez les riches bourgeois, c’est-à-dire, mettre enceinte une femme de ménage employée de la famille et garder ça hush hush. Emily va annuler son mariage avec son crotté de fiancé et ça va lui prendre à peu près vingt-deux secondes pour oublier son outrage et retrouver le sourire. Puisque Kelsey a su si bien organiser la cérémonie et louer l’église avec son curé, Connor en profite pour faire une économie et la demande aussitôt en mariage avant que la bouffe ne se perde. Kelsey accepte et se téléporte dans une robe de mariée sortie de nulle part. Kelsey et Connor s’embrassent sous le regard vide d’Emily, qui ça ne lui dérange pas une cristie de cenne de s’être fait hijacker son mariage. Fin.

 

Le bon : Ce film m’a permis de découvrir que ce n’est pas tous les produits de la cidrerie Michel Jodoin qui sont bons.

 

La brute : Pour faire paraître Connor encore plus musclé qu’il ne l’est déjà, le département costume l’a doté d’une garde-robe une taille trop petite pour lui. Il a tout le temps l’air pogné dans son linge. Déjà qu’il n’avait pas l’air vite vite à la base, criss qu’il a l’air innocent.

 

Le truand : Le pauvre « acteur », qui joue l’ami cuisinier de Kelsey, semble autant mystifié par la création d’un nœud avec un ruban de cadeau de Noël que si il avait été en présence du pendule de Foucault. Personne dans l’histoire du cinéma n’a aussi lamentablement taponné une boîte d’emballage.

mardi 13 décembre 2022



Rage de Sucre : Noël / Sugar Rush Christmas (2022)

Étant beau-père d’une fillette de huit ans, parfois il faut savoir faire des concessions. Dans ce cas-ci, s’effoirer dans l’divan et s’efforcer de trouver la paix intérieure pendant que la télévision tente d’assassiner notre santé mentale en nous balançant trop de stimuli agressants en même temps. J’ai lu quelque part que c’est l’émission qu’ils font écouter aux prisonniers d’Abu Ghraib sujets à la tortur… Ahem… Méthode d’interrogation renforcée. « Rage de Sucre » est une de ces nombreuses émissions-concours qui agissent en tant qu’agent de remplissage dans une programmation déjà enrichie d’un bon trois-quarts de tasse de médiocrité. Je n’ai écouté qu’un seul épisode. Je ne sais pas lequel ni de quelle saison. Mais un seul suffit je crois pour posséder une connaissance extensive sur le sujet.

 

L’intrigue : Pendant que Hunter l’animateur, un genre de métro-sexuel avec des oreilles écartées et un bâton dans le cul, commente ce que l’on voit déjà par nous-même dans la télévision, quatre duo de popatissiers et de big mamatissières s’affrontent inoffensivement dans un concours déterminant qui fait les meilleurs desserts sous le thème de Noël. Ils ont quelque chose comme trois heures (avec beaucoup d’ellipses de temps) pour accomplir chacun des défis culinaires lancés et à chaque fois, une équipe sera éliminée jusqu’à ce qu’il ne reste que les deux meilleures pour le combat final. Trois membres du jury supervisent et goûtent aux créations en se faisant aller la trappe avec des commentaires insipides souvent impliquant un traumatisme de jeunesse ou de la grossophobie. Il y a tout d’abord Candance, une pimbêche assez générique avec l’air suffisant de quelqu’un qui habite dans un voisinage clôturé qui ne laisse entrer les migrants mexicains que seulement s’ils sont engagés pour tondre le gazon. Il y a aussi Adriano Zumbo, affublé d’une tête de gland et qui regarde sa bouchée avant de la manger comme s’il s’assurait que le prépuce du pénis qu’il s’apprête à se mettre dans la bouche a bien été retiré. Le troisième juge est un quidam différent à chaque émission, plein de bonnes intentions dont la principale est d’aller encaisser son chèque de participation après avoir dit suffisamment de Miam Miam. L’émission finit avec de mauvais jeux de caméra pour essayer de créer du suspense alors que les participants terminent leurs gâteaux rouges et verts à la dernière seconde. Les juges s’empiffrent en gloussant des onomatopées. Et Hunter l’animateur, avec sa rangée de dents du haut composée uniquement d’incisives, annonce le duo de gagnants. 

 

Le bon : Les équipes sont composées de pâtissières et pâtissiers professionnels. Par conséquent, ce qu’ils cuisinent à l’air toujours vraiment bon. Aussi, le technicien qui fait la fausse neige qui tombe derrière le pupitre des juges fait une excellente job. Mieux que les autres engagés par les producteurs des films de Vanessa Hudgens.

 

La brute : L’espèce de narration faite par des Français en superposition sur les vraies voix en sourdines des participants renforcit l’impression que notre taux de neurones est en train de diminuer en même temps que les secondes sur le compte-à-rebours central du studio-cuisine.

 

Le truand.; Criss, les Français! C’est des bleuets ostie! Pas des myrtilles. Des bleuets, cibole!

jeudi 8 décembre 2022



Livré avant Noël / Jeszcze przed swietami (2022)

Avertissement : Ce petit film polonais est ben sympathique. C’est pas à se pitcher din’ murs mais ça fait la job. En fait ma critique va être gentille et brève. Film à voir avant si vous ne voulez pas de spoilers. 

 

L’intrigue : La veille de Noël, Marysia, mère monoparentale travaillant comme livreuse de colis avec une van genre UPS mais bloc de l'Est, se fait jouer un vilain tour par son patron hargneux qui mélange les adresses de livraison pour rendre la vie de cette dernière misérable. Ça fait que Marysia livre ses colis de la journée aux mauvais endroits créant ainsi des rencontres et changeant les providences de plusieurs clients recevant le cadeau Noël qui ne leur était pas destiné. Un de ces clients se trouve à être Krzysiek, qui non seulement est affublé d’un prénom impossible à prononcer, mais qui a perdu dans une des mauvaises livraisons, la bague de fiançailles nécessaire à la demande de mariage à sa blonde le soir-même.

 

Donc le gros du film se trouve à être les tribulations de Marysia et Krzysiek qui essaient ensemble d’aller récupérer les colis, les apporter finalement aux bons destinataires, et surtout mettre la main sur cette fameuse bague récalcitrante tout en provoquant du sexe gériatrique. Le couple improbable ne s’aime pas au début mais à force de coopération et de situations cocasses… blah blah blah… Ils tombent en amour. Ça tombe bien que Krzysiek s’entende bien avec le jeune fils de Marysia et aussi que sa blonde soit une conne pas capable d’accepter que son chum arrive en retard au souper de Noël alors qu’il fait des pieds et des mains pour pouvoir la marier.

 

Le bon : Un bon petit film Indie de Pologne. Ce qui est le fun des films à petit budget étrangers c’est que le monde dedans ont l’air plus authentiques à l’instar des comédies habituelles avec des starlets d’Hollywood. Les femmes ne sont pas des ultrababes botoxées et les dudes n’ont pas de six-packs. L’actrice principale a bien plus l’air d’avoir réellement livré des colis et rusher dans la vie que Reese Whiterspoon mettons.

 

La brute : C’est sympathique, mais vers la fin ça s’étire un peu alors qu’on revoit tous les personnages secondaires où ils sont rendus dans la vie. C’était correct mais pas super nécessaire.

 

Le truand. Oui, c’est un film de Noël. Donc même le méchant patron idiot a un arc narratif de rédemption alors qu’en fait c’était un homme triste qui avait besoin d’amour lui-aussi. C’est ben cute mais ça aussi ce n’était pas nécessaire.

lundi 5 décembre 2022



L’amour en vaut la chandelle  / Love Hard (2021)

Avertissement : Ce film est ben correct. Il est même vraiment sympathique par moment. Ce n’est pas à tout casser mais c’est une romcom l’fun comparée aux autres bouses que l’on retrouve sur Netflix. Donc si vous aviez l’intention de regarder ça, en couple de préférence, je vous conseille de ne pas lire tout de suite la critique pour ne pas avoir de spoilers. 

 

L’intrigue : Nina Dobrev est une chroniqueuse de Los Angeles qui s’amuse pour son travail à étaler au grand public ses rencontres avec des trous de cul sur Tinder, tout en se plaignant en même temps qu’elle ne réussit pas à trouver le grand amour. Donc un jour, elle a un match avec le beau Tag (oui c’est supposé être un nom qui existe), un homme parfait et commence une longue correspondance platonique avec le dude full sympathique qui habite à l’autre bout du pays. Le fait que Tag soit si complice avec Nina commence à être louche et cette dernière décide de façon spontanée de prendre l’avion et d’aller le surprendre chez lui pour Noël, quitte à découvrir que c’est un enfant de chienne en vrai et de s’en servir pour écrire une de ses chroniques foireuses.

 

Surprise! Lorsque Nina arrive chez Tag, elle découvre que la vraie identité de ce dernier est celle de Josh Lin, un petit Chinois qui habite dans le sous-sol chez ses parents et sa grand-mère, une vénérable doyenne qui parle beaucoup trop de pénis. Josh s’était créé un faux profil Tinder pour cruiser Nina qui est en beau fusil. Elle se sent trahit par Josh mais découvre que le véritable Tag habite pour vrai dans le village. Josh s’était simplement servi de vraies photos de Tag pour son match avec Nina. 

 

Faque, Nina et Josh décident de faire un pacte. Nina va rester le temps des fêtes dans la famille Lin en faisant semblant d’être la blonde de Josh et ainsi rendre ses parents heureux. De son côté, Josh va coacher Nina sur le comment séduire le vrai Tag, devenant ainsi un genre de Cyrano de Bergerac chinois. Mais comme si Cyrano tripait ben gros à créer des bougies de Noël qui sentent le dessoure de bras de mononc. Regardez le film, vous allez comprendre. Ce n’est pas pour rien qu’il y a le mot « chandelle » dans le titre. Donc, sous la tutelle de Josh, Nina va devoir faire un paquet de choses qu’elle n’aime pas pour que Tag s’amourache d’elle. Comme grimper un mur d’escalade en écoutant du Simple Minds, faire une ride de bobsled à Lake Placid ben frostée sur le cannabis et le plus terrible: manger de la viande dans un restaurant chic. Hey eurk… Un Châteaubriand.

 

Ça finit naturellement bien. Nina se rend compte que son amour pour Tag est artificiel. Qu’elle va finalement tomber en amour avec Josh Lin, malgré le fait qu’il ne soit pas à son goût physiquement. Que Noël c’est super. Que… Que… toute ça, là. Les deux tourtereaux s’embrassent pour la première fois devant toute la famille, ce qui n’est pas full romantique, mais bon.

 

Le bon : C’est beaucoup mieux réalisé que la plupart des films de Noël low budget sur Netflix. On sent qu’il y a un effort de mis sur la mise en scène et les jeux de caméra. Il y a même des shots qui sont vraiment belles. C’est produit par McG, donc. Aussi, les personnages secondaires, surtout les membres de la famille chinoise sont parfois drôles, voir même attendrissants par moment. Je m’attendais pas à grand-chose. J’ai été diverti.

 

La brute : Beaucoup de références a des films supérieurs comme Love Actually et Die Hard pour créer des situa… Ohhhhhhhhhhhhhhhhh Ça vient de poper dans ma tête. Je viens de catcher le titre en anglais…. Love Hard. Ohhhhhhhh. I see what you did.

 

Le truand : Yeah Right… Nina Dobrev qui a besoin de Tinder pour se pogner un dude. Comme si il n’y en avait pas plein dans le monde qui traineraient leurs gosses sur dix kilomètres de verre concassé juste pour l’entendre péter dans un Blackberry.

samedi 3 décembre 2022



Que souffle la romance  / Single all the way (2021)

Une comédie sentimentale gaie de Noël…

 

L’intrigue : Piteur (Peter) et Nicolasse (Nicholas) sont des meilleurs amis guè (gais) et colocs dans leur loft de Losse Angelaisse (Los Angeles). Piteur, un concepteur de pub avec des Pères Noël en bedaine, accorde beaucoup trop d’importance à des plantes vertes vraiment communes. Il va jusqu’à donner des noms de femmes à des géraniums et de l’aloès, trouvés dans le rack à l’entrée de chez Canac, en passant le premier cinq minutes du film à leur parler de choses complètement anodines en les arrosant. De son côté, Nicolasse, un afro-américain de type pub Gap, écrit des livres illustrés pour enfant dans lesquels il se met lui-même en vedette avec son chien blanc, mais pas celui d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Après s’être confessé d’avoir eu de nombreuses séances chez le psychologue à cause de ses infructueuses rencontres sur l’appli Graine D’heure (Grindr), Piteur annonce à Nicolasse qu’il a enfin trouvé l’amour à l’endroit de Tim (bien prononcé cette fois, comme dans Tim Hortons). Mais quand Tim arrive au party de bureau de Piteur, on sait tout de suite qu’il y a quelque chose qui cloche car ce dernier a vraiment l’air d’un hétéro. Effectivement, deux minutes plus tard on apprend que le salopard de Tim est marié avec enfants et qu’il se sert de Piteur comme d’une machine à fellations sur le side. Piteur est dans le pétrin car il avait vraiment envie de présenter Tim à sa famille et pour une fois, n’être pas le louzeure (looser) qui arrive tout seul au party de Noël. Piteur demande donc à son meilleur ami Nicolasse de prendre l’avion avec lui jusqu’au Niou Amecheure (New Hampshire) pour qu’il ait de la compagnie. Vous me suivez jusqu’ici?

 

Et là, ça devient un comédie romantique de Noël dans les normes. Toute la famille de Piteur est vraiment gossante. Des petites cousines de six ans, à ses sœurs, ses parents et sa tante, tous trouvent que Piteur et Nicolasse forment un beau couple et qu’ils ne devraient pas être juste des amis. Et ils le disent ouvertement de plein de façons différentes et lubriques dans toutes les scènes du film. Nicolasse est d’accord avec eux puisque, peu subtilement avec ses perpétuels yeux doux et son sourire « colgate », il nous démontre constamment son amour secret pour Piteur. Mais la forme élancée et souple de Nicolasse ne plait pas à Piteur, qui préfère draguer l’instructeur de ski local, un type baraqué aux pectoraux de cuivre, un guerrier plutôt qu’un voleur dans Donjon & Dragons. Impossible de savoir si Nicolasse est jaloux parce que son manque de talent d’acteur ne lui permet pas de laisser transparaître complètement cette émotion, à moins qu’il soit un génie qui la joue vraiment subtil.

 

Survient alors un montage dans lequel Piteur crisse de la crème fouettée dans la face de Nicolasse parce que c’est son gros trip kinky de le prendre en photo comme ça. Pendant ce temps, Piteur, qui a des tendances dendrophiles, aime prendre des poses en train d’embrasser des arbres. Mais c’est quand Nicolasse finit par lui souffler son haleine dans la face que Piteur réalise son amour réciproque pour son ami. Ils s’embrassent à la fin et tout est bien qui finit bien. Et toute la famille à l’air vraiment plus contente qu’eux.

 

Le bon : C’est cute comme comédie quoique vraiment kétaine. Comme je ne suis pas hétéronormatif, je trouve ça l’fun qu’il il ait de tout pour tout le monde. Même des comédies sentimentales de marde. 

 

La brute : Tout le monde dans le film est ultra stéréotypé. Tous les gais ont des voix douces et un peu efféminées (mais c’est dur à dire étant donné que l’accent français sonne toujours un peu comme ça). Ils sont toujours bien propres avec des vêtements de couleurs pastel. Ils sont hyper serviables avec zéro malice. Et, ils parlent souvent avec les bras semi-croisés et un doigt sur la joue. Les dudes hétéros sont plus rustres, mal rasés, yeux plissés, sourcils convexes, vêtements foncés. Du premier coup d’œil tu sais qui fait quoi et qui se met quoi dans la bouche.

 

Le truand : La traduction française est atroce. Je pense que quand je vais aller en enfer, le Diable va me parler en anglais avec un accent français. “ Haaa… Édouarde iou ave bine a bad boye. Iou vile beurne fore iteurniti ine ze faïeure ove èlle! ”

vendredi 2 décembre 2022



Wild Christmas  / Reindeer Games (2000)

Reindeer Games est effectivement un film de Nöel, comme son titre sur le poster allemand l’indique. Les bandits essaient de cambrioler un casino le soir de Noël en étant déguisés en pères Noël. Et Ben Affleck et Charlize Theron fourrent dans un motel sous la toune « Let it Snow » de Frank Sinatra.

 

L’intrique : Cinq minutes après sa sortie de prison, Ben Affleck baise la blonde de son meilleur ami et compagnon de cellule, qui la veille avait sacrifié sa vie pour le sauver en prenant un coup de couteau dans le bide à sa place. J’aimerais tellement ça mourir pour mon meilleur ami et que le lendemain, il se tape ma chicks. Ben Affleck est vraiment un type règlo. Mais, qui peut le blâmer? Après cinq ans de branlettes dans un coin sombre du pénitencier, tomber sur Charlize Theron, c’est pas rien.

 

Mais ne vous en faites pas, le choix moralement douteux de baiser la blonde de son meilleur ami est mitigé par le fait que Charlize est une pas correct aussi. Elle fait partie d’une bande de cambrioleurs amateurs, dirigés par Gary Sinise qui s’est fait tatouer une fourchette sur le torse. Full badass, le monsieur! Faque, Charlize et Gary, qui couchent eux aussi ensemble, obligent Affleck à les aider à voler un casino. Mais notre héros, qui n’était qu’un misérable voleur de chars, n’a aucune idée de comment faire puisque le braquage n’est pas son champ d’expertise. C’est l’heure du crime. La bande de criminels se déguise en pères Noël, dont Affleck malgré lui, entre dans le casino et laisse beaucoup de temps à la sécurité de s’armer jusqu’aux dents et d’appeler la police. Gary, qui est pourtant le cerveau de l’opération, est vraiment un imbécile. D’ailleurs, il nous le prouve alors qu’il prend une panoplie de mauvaises décisions amenant toute son équipe à se faire descendre un par un lors du cambriolage foireux. Tous les rôles secondaires meurent et à la fin, seuls Gary, Charlize et Affleck, qui est supposé servir de bouc émissaire de toute la patente, réussissent à se sauver avec le magot. 

 

Mais attention! On n’avait pas prévu, mais alors là, vraiment pas prévu la duplicité de Charlize. Cette dernière tire une balle dans la tête de Gary et se met à siffler une toune de Noël. Une ritournelle qui est répondue par… SURPRISE! Le meilleur ami de Affleck qui surgit de nul part. Ce génie avait tout prévu. Orchestrer sa fausse mort en prison. S’arranger pour qu’Affleck rencontre sa blonde et la baise. Et prévoir dubitativement que la gang de voleurs pochetrons allaient réussir leur coup. Pendant que le « meilleur ami » prend beaucoup trop de temps à expliquer toutes les étapes de son plan sournois aux téléspectateurs, Affleck réussit à se libérer facilement. Il tue le couple de salopards avec un sourire en coin et prend la route avec une poche d’argent. En voix-off surimposée sur sa marche vers la liberté, Affleck glousse qu’il a bien hâte d’aller manger de la dinde de Noël préparée par sa môman. Fin. 

 

Le bon : Charlize Theron topless dans une piscine.

 

La brute : Le scénario est vraiment tarabiscoté. Tout arrive comme le méchant avait prévu alors qu’à une bonne douzaine de moments dans le film, Affleck aurait pu et dû faire « fuck-off je criss mon camp chez nous ». Et là, tout le plan aurait foiré. Les bandits sont des crétins et il savait que Charlize était elle aussi une vilaine.

 

Le truand : Pour vrai, Ben Affleck va retourner en-dedans le jour d’après. On dirait qu’il laisse intentionnellement ses empreintes digitales partout. Il a un casier judiciaire. Ça va prendre deux secondes à la Police pour l’identifier sur les lieux du crime.

jeudi 1 décembre 2022



L’étrange Noël de Lauren / Christmas under wraps (2014)

En attendant une livraison tardive d’Amazon qu’on est supposé me livrer aléatoirement entre 8h et 22h, j’me suis arrêté au poster le plus kétaine de la batch de films de Noël d’Hallmark. La fille a l’air d’un début et d’une fin de carrière en même temps. Et le dude a l’air d’un quidam trop propre qui s’est fait castré chimiquement pour l’empêcher d’avoir de quelconques pulsions sexuelles. D’ailleurs, Pour s’assurer que ça marche, il se coince lui-même la zoune dans la photo. Une chose est sûre, il y a un des deux qui n’a pas écouté le photographe puisque les tourtereaux ne regardent pas à la même place. J’ai aussi un petit sourire en coin en voyant que le distributeur s’est aperçu au dernier moment que l’affiche ne faisait pas assez Noël. Il s’est donc empressé de rajouter un vingt piasses de plus au budget marketing pour demander à son neveu de douze ans d’ajouter en CorelDRAW un sapin jaune assez laite merci derrière le couple.

 

L’intrigue : Lauren, une control freak qui a prévu toutes les étapes de sa vie, se lève un matin avec deux mauvaises nouvelles. Sa résidence en médecine dans un prestigieux hôpital de Boston lui est refusé malgré le pushing de ses parents riches. Et la même journée, son chum, qui pourtant à l’air d’un puissant straight edge, la dompe parce qu’il trouve qu’elle est ben trop plate pour lui. Je ne peux pas lui en vouloir. C’est vrai qu’elle a l’air crissement dull. High five my man!

 

Voyant ses plans d’avenir la fuir comme la peste, Lauren se résigne à se rendre dans un petit village en Alaska pour diriger un petit hôpital de campagne, sachant très bien qu’elle ne fera pas long feu là. Mais, encore une fois le destin, cette bête indomptable, fait encore des siennes et notre pauvre Lauren se retrouve à tomber sous les charmes de ce petit village et ses habitants, voyant que médicalement, elle fait la différence. Elle se lie donc d’amitié avec Billie l’infirmière, une version Wallmart de Sophie Desmarais, ainsi que Hattie, une rondelette barista qui parle trop, tout le temps. Après deux jours au village, Lauren tombe aussi amoureuse du fils asexué du Père Noël. Oui, oui… Le vrai Père Noël est américain. Ces choses là arrivent. Le beau de la place n’a eu qu’à lui montrer une aurore boréale dans le ciel et hop, c’est parti pour les galipettes qu’on ne verra jamais dans un film de Hallmark ni dans aucun film de Noël qui se respecte d’ailleurs. Ça finit que Lauren se fait offrir une job à Boston, qu’elle refuse au nom de l’amour. Pis le 24 décembre au soir, le nouveau beau-père de Lauren s’envole dans le ciel dans son traineau tiré par un seul misérable caribou. Rodolphe, je présume… Car c’est le seul à avoir accepté de jouer dans cette bouse à cause peut-être de ses dettes de jeu ou autre mauvais pari. 

 

Le bon : Fait longtemps que je prévois un trip en Alaska. À force de voir du monde pas de tuque et le coat ouvert dans le film, j’ai été checker la météo. Et, étrangement, c’est vrai qu’il ne fait pas si frette que ça à Anchorage dans le temps des fêtes… Les normales de saison sont même juste quelques degrés de moins qu’au Québec à Noël.

 

La brute : L’étrange Noël de Lauren n’est PAS la suite de L’étrange Noël de monsieur Jack… Je l’ai appris à mes dépends pendant une heure et vingt-huit minutes. 

 

Le truand : Puisque le personnage de Hattie, la faiseuse de café dans le film, parle tout le temps pour rien dire, j’ai appris de sa bouche une vérité universelle et vraiment songée : Si une écharpe n’est pas faite en laine, ce n’est pas une écharpe digne de ce nom… Hein! Ça vous en bouche un coin. Mettez-ça dans votre pipe.

mercredi 30 novembre 2022



Notre plus belle saison / Happiest Season (2020)

Bon là, je vais faire ce que je ne fais pas d’habitude. C’est-à-dire faire la critique d’un film que j’ai vu l’an dernier et qui n’est vraiment pas frais dans ma mémoire. Je vais me fier au poster du film pour essayer de me remémorer qui fait quoi. Je me rappelle vraiment d’une seule chose… C’est que je l’ai regardé avec ma blonde parce que c’est une grande fan de la série Schitt’s Creek pis qu’elle tripe sur Dan Levy, le dude qui joue le fils désagréable. Sa tronche est d’ailleurs sur le poster de Happiest Season, mais je me souviens fuck all de ce qu’il fait dans le film. Mon attention devait plutôt être posée sur sweet sweet Mackenzie Davis. Hmmm! Donc voilà, je vais essayer de raconter l’histoire au mieux de mes neurones alimentées aux chips Ruffles crème sûre et oignons.

 

L’intrigue : La fille de la saga Twilight était tannée de sortir avec un vampire qui bande mou. Comme on le sait tous, les vampires sont des morts-vivants, donc leur cœur ne bat plus. Et comme c’est le cœur qui pompe le sang vers les autres organes, il est donc difficile de créer une érection si justement, le sang ne se rend pas jusqu’au batte. Vous avez compris le principe. Je me suis déjà trop étalé sur le sujet. Bref, Bella Swan est maintenant en couple lesbien avec la péripatéticienne de Blade Runner 2049 qu’on va nommer « Mac » pour faire court. 

 

Donc, Mac invite Bella dans sa famille pour Noël mais dans le char sur le trajet, elle lui avoue qu’elle n’a pas encore fait son coming out (prononcé « komigne ahoute » par les traducteurs français) à ses parents. Le problème c’est que le père de Mac se présente aux élections pour le Sénat américain et ça serait mal vu pour le politicien, probablement Républicain, qu’il ait une fille lesbienne. Faque voilà pourquoi Mac à la chienne d’avouer à son père son orientation sexuelle et demande à Bella de se farmer la yeule là-dessus. 

 

Et pouf, tout d’un coup, me rappelle plus grand chose du film. Je pense qu’il y a toute une gamme d’intrigues secondaires alors que chaque membre de la famille a un secret qu’ils ne veulent pas divulguer au paternel. La grande (ou petite) sœur de Mac qui est en instance de divorce et qui fait semblant d’être heureuse dans son couple. Des trucs du genre. J’pense qu’il y a aussi un afro-américain qui rentre dans l’histoire pour que le poster du film ne soit pas trop juste blanc. À part ça, je ne rappelle de rien, sauf que ça finit bien. Le papounet de la famille est triste d’apprendre que ses filles lui cachent des choses uniquement à cause de sa carrière politique qu’il déclare comme vraiment secondaire comparé à leur bonheur. Un bon sentiment de Noël…

 

Le bon : C’est un film de Noël qui est une coche au-dessus des films Hallmark. Ce n’est pas mal réalisé. Et Kristen Stewart, que je n’aime pas particulièrement, fait sa job adéquatement au point que j’ai ressenti un peu d’empathie pour son personnage. C'est aussi le seul film que j'ai vu d'elle où je lui ai trouvé un je-ne-sais-quoi.

 

La brute : Il y a 9 personnes sur le poster mais seulement 7 noms d’affichés. Ça doit être plate pour les deux rejects.

 

Le truand : À chaque fois que je vais me chicaner avec ma blonde dans l’avenir, je pourrai lui ramener dans la face qu’elle a un faible pour Dan Levy. Ce qui va me donner éternellement le droit de questionner son jugement.

mardi 29 novembre 2022



Un Noël en Californie 2 : Les lumières de la ville / A California Christmas : City Lights (2021)

Me suis dit que tant qu’à avoir perdu une heure trente-huit minutes de ma vie à checker le premier film, pourquoi pas me taper la suite et ainsi reconnecter avec Callie la Californienne et son beau Joe la poupée Ken grandeur nature.

 

L’intrigue : Le film se passe un an après les événements tragiques du premier film. Il s’est passé une coupe d’affaires tristes entre les deux films comme le fait que la ferme de Callie n’a pas fait assez d’argent pour payer une chimio à la maman cancéreuse. Faque, elle est morte. Et encore plus navrant, Joe a perdu le peu de masculinité qu’il lui restait et s’est rasé le chest entre les deux films. Ce n’est pas un punch… Il se criss en bedaine à vingt-six secondes après l’apparition du titre pour nous le montrer.

 

Donc, le film commence alors que Joe reçoit une mauvaise nouvelle. Sa mère, jalouse du bonheur de son fils, est partie se faire fourrer par des gigolos à la beach laissant la compagnie familiale partir à la dérive. Joe convainc alors Callie de le suivre à San Francisco pour l’aider à redresser les affaires familiales tout en choisissant ce moment vraiment opportun pour la demander en mariage. Mais arrivée en ville, Callie est confrontée à divers obstacles. De un, il y a beaucoup trop de choix de lattés dans les comptoirs à café et de deux, le passé de sybarite de Joe refait surface alors qu’elle croise toutes les ex de son fiancé qui sont toutes plus hot qu’elle. Frue, Callie décide d’aller presque se faire cruiser à la soupe populaire par un petit frisé de 157cm avec zéro sex-appeal.  

 

Rien ne va plus pour Callie et Joe. Callie déteste la ville et sa richesse pullulante et une ex jalouse et manipulatrice de Joe vient crisser la marde dans le couple en essayant de reconquérir le playboy. Callie fait sa princesse et décide de dégager à la ferme en menaçant d’annuler le mariage. Joe ne s’est plus quoi faire. Il est pris entre l’arbre et l’écorce. Sauver son empire financier ou retourner à la ferme la queue entre les jambes comme une petite bitch de service. Devinez, ce qu’il choisit de faire au nom de l’amour? Le reste du film, on s’en criss. C’est un film de Noël, donc ça finit bien pour tout le monde. Callie et Joe se marie dans un champ en s’effoirant du gâteau dans face et en buvant du vin rouge couleur Kool-Aid à la cerise. 

 

Le bon : San Francisco est une belle ville. Je suis nostalgique.

 

La brute : Il y a une scène dans le film où un travailleur migrant mexicain, portant des shorts en jeans coupés à ras le scrotum, danse lascivement devant une fillette de douze ans en jouant avec un boyau d’arrosage au ralenti.

 

Le truand : Il y a le fantôme philosophe de la maman morte de Callie qui revient en flashback pour nous prévenir que tout le monde porte un sac à dos invisible qui nous aide à supporter le poids du monde sur nos épaules. No shit! Merci madame… À cause de vous je vais me coucher un peu plus niaiseux ce soir.

lundi 28 novembre 2022



Un Noël en Californie / A California Christmas (2020)

Blasé de slasher des zombies et de faire du yamakasi dans Dying Light en ce samedi gris, me suis dit pourquoi pas me régaler d’une nouvelle cuvée spéciale de Noël, gracieuseté de Netflix. En scrollant la vaste sélection, me suis arrêté au film dont le poster avait le plus l’air d’un roman Arlequin.

 

L’intrigue : Joe, un riche fils de pute au regard vide dont le seul talent est de séduire les minettes, se voit confier par sa multimillionnaire de mère une mission spéciale : Séduire une minette. Voyez-vous, la cruelle mère veut acheter la ferme d’une pauvre fermière qui ne veut pas vendre et il en reviendra à Joe de convaincre la jouvencelle par n’importe quel moyen de signer les papiers. Quel est le rapport avec Noël me demanderez-vous. Eh bien, pour tout vous dire. De un, l’histoire se passe une semaine avant Noël. De plus, le père et le fiancé de la fameuse beauté agricole sont  tous deux morts dans un accident de camion quelques années auparavant en allant acheter des guirlandes de Noël… Donc oui. Pour ces raisons. C’est un film de Noël! Aussi… Puisque ça se passe en Californie, la fille s’appelle Callie. Les scénaristes se sont forcés en calvaire.

 

Bref, Joe qui n’a pas l’air d’un latino pour une cristie de cenne se fait passer pour travailleur migrant nommé Manuello. Il se crisse un chapeau de côboye (comme disent les Français avec leur accent de marde) su’a tête et réussit à se faire embaucher comme garçon d’étable pour s’occuper des vaches à Callie. Mais Joe, qui n’a jamais travaillé un jour dans sa vie est confronté pour la première fois à de la bouse et a maille à partir avec la vie champêtre en générale. Étant un robuste métrosexuel plein de foutre et de muscles et en ayant la babine inférieure collée à un « fruit roll-up » à la fraise, Joe tombe finalement en amour avec la jolie fermière à force de regarder cette dernière laver son pick-up le cul retroussée vulgairement comme si elle attendait patiemment de se faire doggystyler. Regarder cette petite étiquette rouge de Levis qui dépasse de la poche arrière du Jeans de la chicks qui se dandine en 1080p est d’ailleurs le meilleur bout du film. J’espère que c’était une commandite. 

 

Bon, bon… Arrive plein de choses. La mère de Callie qui a le cancer. Joe qui doit se battre contre un redneck. La petite sœur qui fait des tartes. Callie qui cruise le dude en lui envoyant de l’eau avec un boyau. Tsé… ce genre de choses dans l’esprit de Noël. Pour finalement arriver à la fin. Callie se rend compte de la supercherie. Elle n’est pas contente que le dude qui lui montre ses pectoraux depuis une heure et demi est un imposteur. Elle refuse de vendre son terrain pour une somme astronomique qui pourtant pourrait payer la chimio de sa maman. Et Joe qui sauve la ferme de la faillite en découvrant que sur le terrain, il y a des vignes ancestrales qui font du meilleur vin Bordeaux qu’en France. Parce qu’on sait que le vin californien, c’est le meilleur au monde. USA number one, biatch! Les amoureux se réconcilient au party de Noël le plus plate au monde dans une grange random. Fin.  

 

Le bon : Il y a une suite, donc je n’aurai pas besoin de chercher longtemps mon prochain film.

 

La brute : Tout comme dans le film « Un safari pour Noël » , Noël est accidentel. C’est vraiment un scénario qui n’avait pas besoin de se passer pendant le temps des fêtes. 

 

Le truand : Les producteurs n’ont pas bien calculé la saison du tournage. Il n’y a pas beaucoup de feuilles dans les vignes. Ce qui fait  qu’elles ont l’air de plantes malades. À la fin, ils ont dû aller chercher un 5 secondes de Istock footage de champ de vignes florissantes pour montrer que le vignoble va bien.



The Guardians of the Galaxy Holiday Special (2022)

James Gunn a, il va sans dire, une carrière intéressante que je suis depuis longtemps. De ses modestes débuts comme collaborateur avec Troma, son premier film Slither pas mal foutu et finalement la méga gloire avec des films de super-héros pour Marvel et DC. Depuis que tu as pris les rênes des Gardiens de la Galaxie, ton type de réalisation avec des gags visuels et de l’humour plus déjanté t’a permis de te tailler une place d’importance dans le monde des super-héros. Être capable de prendre des B-listers comme les Gardiens et en faire des personnages ultra-populaires est un exploit en soi que personne n’a vu venir.  Ce qui nous amène à ton TGOTG Holiday Special pour Disney Plus…

 

Je ne sais pas trop quoi en penser pour tout dire. J’ai aimé ton premier film des Gardiens. Ça été une surprise. Ton deuxième a été le fun mais un peu moins. Et là, avec ton Holiday Special tu nous sers… Bof… Un machin sympathique sans plus. C’est mon gros problème avec Disney et leur chaîne. Il faut toujours qu’il rajoute du contenu pour que le monde reste abonné. Du stock vite fait. Des séries souvent trop longues pour rien avec trop d’épisodes inutiles. Des films avec des production value inférieures aux films en cinéma. C’est la base de tout ce genre de médium, la formule Netflix. Faque, James, c’est exactement comment ça que ton Holiday Special feel : Du contenu garoché. Pas d’âme. Une réalisation paresseuse de quelqu’un qui sait qu’il a mieux à faire ailleurs. Des prestations faciles de la part de la plupart des acteurs. Une production économe et restreinte pour ne pas trop dépenser d’argent sur la patente. Bref, un gros bonbon plein de couleurs mais pas trop de saveurs.  

 

Seul point vraiment fort à mon avis… L’émancipation du personnage de Mantis qui est la seule qui a vraiment l’air de s’éclater. On sent que l’actrice a tout donné alors qu’elle a la chance de rayonner. Elle qui est malheureusement considérée généralement comme le personnage le moins populaire des Gardiens et reléguée à quelques punchlines dans les films. Le Holiday Special n’est ni plus ni moins que son spectacle à elle et cette dernière s’en tire à bon compte alors que tous les autres membres du groupes ont l’air de somnambules sur le pilote automatique. Y’a un peu Drax, avec quarante livres de plus dans la face, qui s’amuse un peu. Mais il sert principalement de sidekick pour Mantis qui vole le show.

 

Le bon : Une performance dynamique de Pom Klementieff (Hein? Vous aussi ne saviez pas son nom) qui joue Mantis. Quelques révélations sympathiques comme le fait qu’elle soit la demi-sœur de Starlord ou d’apprendre comment ce dernier a trouvé ses pistolasers.

 

La brute : Le Holiday Special n’est qu’une case de plus à peser dans l’interface de Disney Plus. Ça n’apporte rien de special justement. C’est du contenu pour être du contenu sans plus. Il n’y a personne qui va rater quelque chose si il passe à côté.

 

Le truand : J’ai appris dernièrement que James Gunn va prendre le contrôle artistique de l’univers de DC. Comme Kevin Feige a le contrôle de Marvel. Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne chose. J’ai hâte de voir s’il va jouer dans les limites généralement plus dark et sérieuses de l’univers DC ou s’il va transformer tout ça en grosse joke. L’humour James Gunn est bon pour Suicide Squad mais rendre Batman bouffon, ça serait pas l’fun.

dimanche 27 novembre 2022



Un Noël ensemble / Christmas with you (2022)

Salut, Freddie Prinze le Junior! D’un côté, je ne trouve pas que tu es un très bon acteur. D’un autre côté, tu as réussi à scorer Buffy la tueuse de vampires. Des fois, la vie n’est pas juste comme ça. Faque je sais que tu es le fruit d’une époque. Toi et tes potes Ryan Phillipe et Matthew Lillard ont réussi à vous tailler une place dans un genre de semi bratpack à la fin des années 90 et début 2000 en capitalisant sur vos looks de jeunes premiers. Mais là, vingt ans plus tard qu’est-ce qu’il reste de vos tronches de cake? Toi en particulier, il semble qu’il te restait assez de star power pour d’immiscer dans une romcom de Noël. C’est donc avec un Cuba Libre en main et maintes supplications de ma blonde (ton public cible de jeunesse) que j’ai checké ton dernier nanar. 

 

L’intrigue : À la vieille de Noël, Une J-Lo des pauvres habillée chez Forever 21 est en panne d’inspiration. Son gérant, un trouduc de la pire espèce, la somme de produire un nouveau tube pour le temps des fêtes, sinon il va la ditcher pour une coquine plus jeune et plus malléable. J-Lo, victime de détresse psychologique, se sauve dans un petit village à la recherche d’une jeune fille qui avait fait un cover ben émotionnel d’une de ses tounes. Pourquoi faire ça? Ben, parce qu’il faut bien une défaite pour que la rencontre avec notre beau Freddie ait lieu.

 

Justement… Oh fortuit hasard! Freddie, à qui on a greffé du poil de poche sur la tête pour patcher ses débuts de calvitie, se trouve à être le père veuf (ben important le VEUF dans ce genre de film) de l’adolescente recherchée. Il se trouve aussi que Freddie, qui a un pouce de potée dans le visage, assez que pour tout le film, la couleur de sa face ne match pas avec celle de son cou, est un professeur de musique au secondaire et un écriveux de chansons inédites. Des tounes avec des paroles supers originales comme «  I love you but you’re not there » genre. De plus, un miracle de Noël survient. Une tempête de neige, peu convaincante, coince la pseudo-J-Lo dans ce patelin pittoresque. Ceci oblige cette dernière a passé du temps avec Freddie et sa fille, la forçant à porter les même bobettes pendant quatre jours et à reconnecter avec ses origines latines plus modestes. Ah oui, j’oubliais. Freddie Prinze Jr joue le rôle de Miguel (prononcé Migwouell) un latino-américain qui réussit finalement à faire mouiller J-Lo avec une louche de bouillon d’un pozole rojo pâlotte tout en portant son coat d’hiver en dedans tout au long du film. Finalement J-Lo s’approprie une toune écrite par Freddie en lui faisant miroiter beaucoup de bidous. Mais Freddie ne veut pas de la célébrité et du pognon. Il veut du sweet sweet love. Ça crée un clash avec J-Lo qui est juste contente d’avoir trouvé son futur succès radiophonique. Celle-ci décide de décâlisser en ville au plus sacrant pour retrouver sa vie de superstar, laissant Freddie faire une moue pathétique au travers de la fausse neige.

 

La fin est typique. J-Lo se rend compte que la vie de superstar n’est rien comparée aux vraies valeurs importantes de la vie et décide de retourner à Saint-Meumeu des Glinglins pour retrouver Freddie qui l’accueille avec sa perpétuelle bouche semi-ouverte de carpe chinoise et lui donne le bec sec le moins sensuel de tous les comédies romantiques que j’ai vues dans ma vie. FINITO! 

 

Le bon : Sans le vouloir, j’imagine, les tâcherons de ce film ont réussi un peu de nous donner une vision réaliste de l’insipidité de la superficielle vie de chanteuse pop. Les comptes instagram à fournir en contenu. Les tiktoks bullshit. Les tounes de mardes avec des paroles vides de monde qui ne savent pas c’est quoi l’amour. Bref, la chanteuse pop latina fade qui se dandine le ponpon dans des culottes de cuir bien moulées, est quand même bien rendue.

 

La brute : Freddie Prinze Jr n’est pas un acteur.  C’est un mannequin de la Compagnie de la Baie d’Hudson.

 

Le truand. À go, le directeur photo a décidé de mettre son Pro-Mist sur la lentille TOUT le film, même dans les scènes où on n’en a pas besoin. Ça rend les lumières floues de Noël plus belles en background et ça cache un peu les rides de Freddie autour des yeux, mais en gros, ça l’air que l’image est souvent pas vraiment au focus.



Noël dernier / Last Christmas (2019)

 

Salut, Paul Feig! Je t’ai vu un jour en entrevue nous dire avant la sortie de ton Ghostbusters « all women » que ça allait être la comédie du siècle. Qu’on allait pisser dans nos culottes tellement ça allait être drôle. Eh bien j’attends encore la coulisse d’urine qui me coulerait le long de la cuisse. Après avoir malheureusement échoué de nous soutirer un quelconque esclaffement depuis des années, te revoilà avec une gentil film de Noël inoffensif, de quoi amorcer ta rédemption au yeux d’un public assez facile d’accès. Car qui n’aime pas un joyeux mais néanmoins légèrement dramatique petit film cute de Noël avec du beau et bon monde dedans? C’est donc en faisant du bruit en essayant d’extraire un « Joe Louis » de son enveloppe de plastique que je me suis assis devant la TV avec ma blonde pour écouter ton film avec la fille qui se fait prendre par derrière par Khal Drogo dans Game of Thrones.

 

L’intrigue : Face à l’armée du boucher des Balkans Slobodan Milosevic, la jeune Daenerys fuit la Yougoslavie avec sa famille et se réfugie à Londres. Des années passent et malheureusement, Daenerys succombe à un accident?, une maladie? C’est assez vague dans le film. On va dire qu’elle survit grâce à une intervention médicale significative impliquant la transplantation d’un nouveau cœur. Depuis qu’elle n’a plus son organe d’origine, Daenerys devient un être égoïste et alcoolique, naviguant au gré des « one night stands ». Travaillant comme lutin dans un magasin de décorations de Noël, elle se désintéresse de la vie en inversant l’angle de ses sourcils proéminents beaucoup de fois. BEAUCOUP! 

 

La magie de Noël s’obtempère et Daenerys fait un jour la rencontre de Tom, un fichu de bon gars qui regarde toujours vers le ciel et fait des stepettes ridicules et non sanctionnées lorsqu’il marche. Ce jeune homme mystérieux, qui apparait toujours au moment opportun sur son vélo dont les couleurs des roues sont en parfaite harmonie avec celles de son couvre-lit dans sa chambre, se fait un devoir d’apprendre à Daenerys comment reprendre goût à la vie et de lui montrer la beauté des bancs de parc de Londres. 

 

Et là… Emma Thompson, la scénariste du film et qui joue aussi la maman de Daenerys, déploie son génie tragi-comique dans une scène qui ne peut avoir été écrit que comme ceci. Et je cite dans le scénario :


" Tom lui fait signe du menton de regarder vers le haut du rebord de la toiture. C’est alors que Daenerys de Typhon de la maison Targaryen, première du nom, Reine de Meereen, Reine des Andals et des Premiers Hommes, Suzeraine des sept couronnes et protectrice du Royaume, Khaleesi de la Grande Mer herbeuse et Mère des Dragons lève les yeux vers le ciel et reçoit le caca d'un faucon pèlerin dans les yeux." 


Une scène pivot dans un film dont la qualité de la plume est hors-pairs... Car c'est à partir de ce moment que Daenerys commence à redevenir une bonne fille, reprendre contact avec sa famille, prendre au sérieux son métier de vendeuse de cossins made in China et aider des sans-abris à la soupe populaire. Ses sentiments pour Tom s'amplifient mais, Oh triste ironie: Tom est un FANTÔME! Mais pas n'importe quel fantôme. Oh que non. Paul feig ne fait pas appel à ses Ghostbusteuses pour chasser le spectre mais explique plutôt que quand Tom est mort, il est devenu le donneur du nouveau coeur de Daenerys. C'est la raison pour laquelle notre gentille lutine nécrophile a été affublée du mystérieux sixième sens et est tombée amoureuse de l'esprit taquin. Le film finit avec la maman de la famille qui accepte l'homosexualité random de la soeur de Daenerys. Gros enjeux. Boom. 


Le bon: Le film donne le goût d'aller visiter Londres. 


La brute: La trame sonore est composée mur à mur de chansons de George Michael. J'aimais un peu George Michael. Je n'aime plus George Michael. 


Le truand: TOUTES les scènes extérieures de rue sont en mode "wetdown" (lorsqu'on arrose le décor dans le but de faire réfléter les lumières sur le sol) J'veux ben croire qu'il pleut tout le temps à Londres sauf que les voitures et autres éléments du décor ne sont pas mouillés eux.