vendredi 16 décembre 2022



Il croit au Père Noël / I believe in Santa (2022)

Je ne sais pas trop quoi écrire sur ce film… C’est mauvais. C’est très mauvais. Ma blonde s’est endormie sur le divan après douze minutes dix-sept secondes. Et moi, je fronçais beaucoup des sourcils en tentant d’extraire le précieux nectar d’un vieux Mr. Freeze abandonné dans le congélateur depuis des mois. Je ne me suis vraiment pas tapé que des chef d’œuvres jusqu’à date mais celui-là, en plus d’être poche, est très plate à raconter. Essayons…

 

L’intrigue. Lisa est une blogueuse pour un magazine en ligne en difficulté et trippe vraiment beaucoup sur la fête de l’Indépendance américaine. Elle est si obnubilée par les festivités de la fête foraine locale qu’elle en perd dans la foule son enfant, une fillette aux yeux hantés par le manque d’intérêt pour son propre rôle. Tandis que la mère s’éloigne, la pauvre môme perdue sera prise en charge par un quidam louche qui répond au nom de Tom de qui émane une franche aura scintillante de pédophilie. Lisa se rend finalement compte de la perte de sa progéniture et lorsqu’elle retrouve sa fille auprès de Tom, elle est prête à sauter à la gorge de ce dernier, pensant pas tout à fait à tort, qu’il s’agit justement d’un pédophile. Il en a l’air d’un. C’est un fait. On ne comprend pas trop pourquoi, mais l’homme et la femme finisse par sortir ensemble. Elle a dû avoir pitié de lui ou quelque chose du genre car il a zéro sex appeal.

 

Fast-forward de quelques mois. C’est le temps des fêtes. Lisa se rend compte, comme le titre laissait présager, que son chum est un gaga de Noël. Non seulement, il décore avec outrance son domicile (sûrement pour attirer les enfants) mais en plus, Tom croit encore au Père Noël. Lorsque Lisa demande des explications à Tom sur le pourquoi de sa si véhémente et étrange crédulité, il répond ce que tous les anti-vaxeux et les croyeux que la Terre est plate disent : « Je n’aime pas que la société me dise quoi croire et quoi ne pas croire ». Réponse brillante mais qui n’est pas celle qui convient à Lisa. Quand cette dernière demande des preuves réelles de l’existence du Père Noël, Tom, qui a réponse à tout, lui dit simplement que comme Jésus, il suffit d’y croire vraiment dans son cœur pour qu’il existe. Lisa décide donc de prendre la meilleure décision possible: Crisser là cet osti de fucké dans tête.

 

Mais comme c’est un film de Noël et qu’il faut que ça finisse bien car c’est l’acteur qui joue Tom qui est le scénariste. Lisa accepte donc la maladie mentale de Tom. Elle lui confie même sa fillette pour se faire pardonner. Tom passe vraiment plus de temps de qualité avec l’enfant qu’avec sa mère. Ouin, on va dire que ce n’est vraiment pas louche du tout. Oh que non…

 

Le bon : Ça me rappelle que j’ai une batch de beignes de Noël à faire pendant les vacances.

 

La brute : L’actrice qui joue Lisa et le laideron qui joue Tom sont mariés dans la vraie vie. Et pourtant… Il n’y a aucune chimie entre les deux. On dirait un couple de scientologues.

 

Le truand : C’est bien la première fois dans un film de Noël que je vois le début d’une histoire d’amour entre une femme et le weirdo qu’elle pensait être un agresseur. Me semble que comme premier contact, c’est un peu contre-intuitif. Bravo la romance. Comment vous êtes-vous rencontrer? Ha, je me souviendrai toujours de ce jour. Je pensais qu’il allait abuser de ma fille de huit ans…

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