L’étrange Noël de Lauren / Christmas under wraps (2014)
En attendant une livraison tardive d’Amazon qu’on est supposé me livrer aléatoirement entre 8h et 22h, j’me suis arrêté au poster le plus kétaine de la batch de films de Noël d’Hallmark. La fille a l’air d’un début et d’une fin de carrière en même temps. Et le dude a l’air d’un quidam trop propre qui s’est fait castré chimiquement pour l’empêcher d’avoir de quelconques pulsions sexuelles. D’ailleurs, Pour s’assurer que ça marche, il se coince lui-même la zoune dans la photo. Une chose est sûre, il y a un des deux qui n’a pas écouté le photographe puisque les tourtereaux ne regardent pas à la même place. J’ai aussi un petit sourire en coin en voyant que le distributeur s’est aperçu au dernier moment que l’affiche ne faisait pas assez Noël. Il s’est donc empressé de rajouter un vingt piasses de plus au budget marketing pour demander à son neveu de douze ans d’ajouter en CorelDRAW un sapin jaune assez laite merci derrière le couple.
L’intrigue : Lauren, une control freak qui a prévu toutes les étapes de sa vie, se lève un matin avec deux mauvaises nouvelles. Sa résidence en médecine dans un prestigieux hôpital de Boston lui est refusé malgré le pushing de ses parents riches. Et la même journée, son chum, qui pourtant à l’air d’un puissant straight edge, la dompe parce qu’il trouve qu’elle est ben trop plate pour lui. Je ne peux pas lui en vouloir. C’est vrai qu’elle a l’air crissement dull. High five my man!
Voyant ses plans d’avenir la fuir comme la peste, Lauren se résigne à se rendre dans un petit village en Alaska pour diriger un petit hôpital de campagne, sachant très bien qu’elle ne fera pas long feu là. Mais, encore une fois le destin, cette bête indomptable, fait encore des siennes et notre pauvre Lauren se retrouve à tomber sous les charmes de ce petit village et ses habitants, voyant que médicalement, elle fait la différence. Elle se lie donc d’amitié avec Billie l’infirmière, une version Wallmart de Sophie Desmarais, ainsi que Hattie, une rondelette barista qui parle trop, tout le temps. Après deux jours au village, Lauren tombe aussi amoureuse du fils asexué du Père Noël. Oui, oui… Le vrai Père Noël est américain. Ces choses là arrivent. Le beau de la place n’a eu qu’à lui montrer une aurore boréale dans le ciel et hop, c’est parti pour les galipettes qu’on ne verra jamais dans un film de Hallmark ni dans aucun film de Noël qui se respecte d’ailleurs. Ça finit que Lauren se fait offrir une job à Boston, qu’elle refuse au nom de l’amour. Pis le 24 décembre au soir, le nouveau beau-père de Lauren s’envole dans le ciel dans son traineau tiré par un seul misérable caribou. Rodolphe, je présume… Car c’est le seul à avoir accepté de jouer dans cette bouse à cause peut-être de ses dettes de jeu ou autre mauvais pari.
Le bon : Fait longtemps que je prévois un trip en Alaska. À force de voir du monde pas de tuque et le coat ouvert dans le film, j’ai été checker la météo. Et, étrangement, c’est vrai qu’il ne fait pas si frette que ça à Anchorage dans le temps des fêtes… Les normales de saison sont même juste quelques degrés de moins qu’au Québec à Noël.
La brute : L’étrange Noël de Lauren n’est PAS la suite de L’étrange Noël de monsieur Jack… Je l’ai appris à mes dépends pendant une heure et vingt-huit minutes.
Le truand : Puisque le personnage de Hattie, la faiseuse de café dans le film, parle tout le temps pour rien dire, j’ai appris de sa bouche une vérité universelle et vraiment songée : Si une écharpe n’est pas faite en laine, ce n’est pas une écharpe digne de ce nom… Hein! Ça vous en bouche un coin. Mettez-ça dans votre pipe.

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