Notre plus belle saison / Happiest Season (2020)
Bon là, je vais faire ce que je ne fais pas d’habitude. C’est-à-dire faire la critique d’un film que j’ai vu l’an dernier et qui n’est vraiment pas frais dans ma mémoire. Je vais me fier au poster du film pour essayer de me remémorer qui fait quoi. Je me rappelle vraiment d’une seule chose… C’est que je l’ai regardé avec ma blonde parce que c’est une grande fan de la série Schitt’s Creek pis qu’elle tripe sur Dan Levy, le dude qui joue le fils désagréable. Sa tronche est d’ailleurs sur le poster de Happiest Season, mais je me souviens fuck all de ce qu’il fait dans le film. Mon attention devait plutôt être posée sur sweet sweet Mackenzie Davis. Hmmm! Donc voilà, je vais essayer de raconter l’histoire au mieux de mes neurones alimentées aux chips Ruffles crème sûre et oignons.
L’intrigue : La fille de la saga Twilight était tannée de sortir avec un vampire qui bande mou. Comme on le sait tous, les vampires sont des morts-vivants, donc leur cœur ne bat plus. Et comme c’est le cœur qui pompe le sang vers les autres organes, il est donc difficile de créer une érection si justement, le sang ne se rend pas jusqu’au batte. Vous avez compris le principe. Je me suis déjà trop étalé sur le sujet. Bref, Bella Swan est maintenant en couple lesbien avec la péripatéticienne de Blade Runner 2049 qu’on va nommer « Mac » pour faire court.
Donc, Mac invite Bella dans sa famille pour Noël mais dans le char sur le trajet, elle lui avoue qu’elle n’a pas encore fait son coming out (prononcé « komigne ahoute » par les traducteurs français) à ses parents. Le problème c’est que le père de Mac se présente aux élections pour le Sénat américain et ça serait mal vu pour le politicien, probablement Républicain, qu’il ait une fille lesbienne. Faque voilà pourquoi Mac à la chienne d’avouer à son père son orientation sexuelle et demande à Bella de se farmer la yeule là-dessus.
Et pouf, tout d’un coup, me rappelle plus grand chose du film. Je pense qu’il y a toute une gamme d’intrigues secondaires alors que chaque membre de la famille a un secret qu’ils ne veulent pas divulguer au paternel. La grande (ou petite) sœur de Mac qui est en instance de divorce et qui fait semblant d’être heureuse dans son couple. Des trucs du genre. J’pense qu’il y a aussi un afro-américain qui rentre dans l’histoire pour que le poster du film ne soit pas trop juste blanc. À part ça, je ne rappelle de rien, sauf que ça finit bien. Le papounet de la famille est triste d’apprendre que ses filles lui cachent des choses uniquement à cause de sa carrière politique qu’il déclare comme vraiment secondaire comparé à leur bonheur. Un bon sentiment de Noël…
Le bon : C’est un film de Noël qui est une coche au-dessus des films Hallmark. Ce n’est pas mal réalisé. Et Kristen Stewart, que je n’aime pas particulièrement, fait sa job adéquatement au point que j’ai ressenti un peu d’empathie pour son personnage. C'est aussi le seul film que j'ai vu d'elle où je lui ai trouvé un je-ne-sais-quoi.
La brute : Il y a 9 personnes sur le poster mais seulement 7 noms d’affichés. Ça doit être plate pour les deux rejects.
Le truand : À chaque fois que je vais me chicaner avec ma blonde dans l’avenir, je pourrai lui ramener dans la face qu’elle a un faible pour Dan Levy. Ce qui va me donner éternellement le droit de questionner son jugement.