Un Noël à El Camino / El Camino Christmas ( 2017 )
Un dude, conduisant une Chevelle SS bleue 1971 parce c’est cool d’avoir un char cool dans un film et qu’un héros n’est jamais au volant d’une Hyundai Elantra, arrive à El Camino pour trouver le père qu’il n’a jamais connu. Il a immédiatement maille à partir avec les forces constabulaires locales composées d’un shérif maladroit, de l’idiot du village et de l’assistant alcoolique. Alors que ses recherches pour trouver son paternel ne mènent à rien, le dude tente de fuir le village mais se retrouve coincé dans un dépanneur. La situation s’envenime pour aucune bonne raison logique et ça se transforme en une prise d’otages. Le shérif poche pense que le dude est armé et retient contre leurs grés une chicks avec le kid qu’elle doit avoir eu à quatorze ans, le proprio latino du dépanneur, un vieux saoulon vétéran du Vietnam ainsi que l’assistant shérif alcoolique full bête et méchant. Le FBI arrive sur les lieux et ça se transforme naturellement en cirque médiatique alors que personne ne comprend ce qui se passe et aucun négociateur de la police n’appelle le dude pour calmer cette situation qui aurait pu se régler en 5 secondes.
Le film s’étire alors pour rien. Ça aurait pu être un court-métrage. Bref, le dude tombe en amour avec la mère-fille. Le proprio mexicain du dépanneur se fait shooter par la police quatre fois plutôt qu’une mais survit à cause que c’est supposé être une comédie. Le flic alcolo se prend une balle alors qu’il fait tout pour empirer la situation. Et… Miracle de Noël… Le vétéran du Vietnam se trouve prévisiblement à être le père que le dude n’a jamais connu et profite de ce moment inopportun pour reconnecter avec lui en 2 minutes. Ce dernier se sacrifie d’ailleurs pour son fils dans un dernier acte de défiance mû par un courage alimenté par un six-pack de Budweiser à la lime. Et tout ça se passe sous les yeux d’un standup en carton, d’une pub de Pabst Blue Ribbon avec une fille en bikini rouge portant un chapeau de cowboy, que l’on voit littéralement dans 50% des plans du film. Agréable visuellement mais complètement dérangeante au niveau narratif étant donné que notre attention est toujours portée sur ses atouts même dans les moments dramatiques.
Je ne comprends pas pourquoi ce film existe. Ça n’apporte rien. C’est long et ennuyant. Ça ne sait pas sur quel pied danser. Ça été écrit sur une napkin sur le bord d’une table à un buffet chinois. Stu supposé être drôle ou c’est un drame? Stu vraiment un film de Noël (Ça se passe le 24 décembre et ils ont mis des lumières de Noël sur un cactus sur le poster) ou c’est juste vendu comme ça pour faire une passe de cash? Stu commandité par Pabst Blue Ribbon? Tout le monde dans le film agit comme des idiots. C’est un paquet de pirouettes scénaristiques beaucoup moins intelligentes qu’elles ne voudraient l’être. Je ne sais pas quoi dire d’autre. Je suis fâché. J’pense que Netflix a le don d’acheter ce genre de projet qui a dû être refusé en premier par des gros studios. D’ailleurs la plupart de leurs films originaux ont un peu cette facture : Des films moyens avec des moyens, moyens et des scénarios moyens…

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