dimanche 27 novembre 2022



Noël chez les Cooper / Love the Coopers (2015)

La veille de Noël, un chien d’une race full safe approuvée par des focus groups et que tout le monde trouve cute, raconte avec une narration monotone, les tribulations amoureuses des membres d’une famille en faisant de la psychologie à deux cennes. Il y a d’abord ses maîtres immédiats, Diane Keaton et John Goodman qui s’entredéchirent parce qu’ils n’ont jamais fait le voyage en Afrique qu’ils devaient faire. Yeah… Big deal. Y’a le kid Chalamet, que je vois pour la première fois en action, qui cruise une caissière de magasin de bonbons. Y’a une serveuse de 20 ans qui tombe en amour avec un sexagénaire parce qu’il lui prête des DVDs de films en noir et blanc (Si seulement c’était aussi facile dans la vraie vie, Viagra ferait des ventes record). Marisa Tomei se fait pogner à faire du vol à l’étalage par Falcon des Avengers qui lutte pour cacher son homosexualité. Y’a un photographe de Sears qui grogne inexplicablement comme un porc et qui perd sa job à cause du Photobox Studio de Stéphane Bourgeois. Il y a un paquet de jeunes enfants avec des coupes bol et des dents écartées dont la job est d’alléger le film à chaque fois qu’un adulte monte le ton. Pis finalement y’a Olivia Wilde qui se pogne un soldat en permission qui est aussi un Républicain convaincu et une pub de McCafé ambulante. Tout le monde a ses petites psychoblessures et font de la microagression les uns envers les autres tout en restant dans les limites obligatoires de la décence et de l’esprit des fêtes. Et le chien flatule pendant une prière, car quoi de plus drôle qu’une joke de pet canin. 

 

Ce film est un genre de « Crazy, Stupid Love » ou « Love Actually » mais en moins l’fun parce que c’est un film full Noël pis que ça veut dire que toute est trop clean. Ce type de film avec une brochettes de personnages qu’on se rend compte à la fin qu’ils sont tous reliés soit par l’amour ou la famille peut bien marcher, comme le prouve ces distants cousins avec le mot « love » dans le titre. Mais « Love the Cooper » est beaucoup trop safe, ennuyant et convenu pour le rendre sympathique. Oh… Tout le monde dans le film livre des performances honnêtes mais c’est le scénario qui les laisse tomber avec ses platitudes et ses milles déjà-vus en mieux dans d’autres films. Comment surfer sur la vague, dans le sillon de ses supérieurs prédécesseurs…

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