Le bal de Noël / Christmas Wonderland (2018)
Heidi, une chick qui doit être pas mal moins belle sans ses quatre couches de make-up, travaille dans une grande galerie d’Art de New-York comme spécialiste de quel cadre devrait aller avec quel tableau. Elle n’est pas vraiment épanouie dans son métier puisqu’en fait, elle est peintre elle-même et sa job l’empêche de consacrer du temps à sa passion. Devant dépanner sa sœur, elle retourne dans son patelin de jeunesse dans un trou en Pennsylvanie, là où encore une fois l’hiver n’est pas vraiment froid parce qu’on peut se promener le coat ouvert pour montrer son décolleté. Devant babysitter sa nièce et son neveu, des enfants parfaits avec zéro malice habitant dans un genre de Air BnB décoré par du monde qui voulait payer un minimum pour rendre ça beau, Heidi redécouvre sa vie d’avant.
C’est dans ces deux jours, contenant une quantité phénoménale de temps libres, qu’elle va aider son ex, un ancien joueur de hockey devenu prof d’histoire et écrivain, à organiser le bal de Noël de l’école où ce dernier travaille, préparer des biscuits, décorer des boules de Noël, lire un livre d’histoire de 500 pages, préparer sa nièce à un spectacle de chant, faire du télétravail pour sa galerie de NYC et… Redécouvrir la passion de peindre, évidemment. De plus, elle doit subir les tentatives désespérées de son ex qui essaie de la reconquérir en réparant un lave-vaisselle et en dansant avec un peu trop d’entrain louche avec la petite nièce de 8 ans. La chica et le chico finissent par danser au bal et après s’être fait cockblocker plusieurs fois pendant le film, le dude réussit à frencher la chicks et la convaincre de lâcher sa job lucrative dans une grande ville pleine de possibilités pour devenir femme au foyer dans ce bled perdu. Le rêve d’une vie…
C’est vraiment téléromanesque comme film « Hallmark ». Les blue screens dans les passes de conduite automobile sont atroces avec le dude qui ne regarde jamais la route pis l’espèce de blur qui montre que les gars d’FX ont eu du mal à faire le « color key » au niveau des cheveux. La fille, supposément une artiste exceptionnelle (Tout le monde qui ne connaisse pas vraiment la peinture le lui dit dans le film), a l’air plus à l’aise avec un fer à friser qu’avec un pinceau. D’ailleurs les fameux tableaux qu’elle peint en 5 minutes ont l’air de peintures à numéros. Bref, vous pouvez checker le film si ça vous tente de vous taper un laborieux tutoriel de comment décorer une grange avec des confettis pis des flocons de neige découpés avec des ciseaux et de comment dire plein de fois à votre patronne que vous pourrez pas aller travailler mais que la job va être faite à temps quand même. Et j’aimerais savoir pourquoi les Français prononce « te » à la fin du mot « but » comme dans j’ai un « bute » dans la vie.

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