mercredi 29 novembre 2023


Bonjour l’esprit de Noël ! / Best. Christmas. Ever ! (2023)

Jeu de Claudine : Prenez un shooter de vodka à chaque fois que quelqu’un entre dans une maison dans le film et n’enlève pas ses bottes même s’il est supposé y avoir eu une tempête de neige dehors.

 

L’histoire : Charlotte, jouée par Heather Graham qui a pris un vilain coup de vieux depuis « Boogie Nights », et son mari Rob, joué par le baiseur de tarte aux pommes dans « Folies de graduation », sont un couple poche qui s’apprête à aller passer le réveillon dans la famille en compagnie de leurs deux enfants. Mais, destin forcé par une erreur de GPS, la famille se retrouve chez la meilleure amie de Charlotte, la chanteuse Brandy, qui les accueille à bras ouverts. Brandy, qui n’a qu’une seule expression faciale soit celle du visage à la peau étirée de quelqu’un qui met sa face trop proche d’un ventilateur ultra-puissant et qui porte 50 kilos de boucles d’oreille en or, semble avoir une vie parfaite avec son mari latino, professeur de karaté sans contact, sa fille dotée d’un super intellect et son fils Daniel, supposément absent parce qu’il est parti régler la famine en Afrique ou quelque chose du genre.

 

Charlotte est jalouse de Brandy parce qu’elle est l’ex de Rob et trouve ça bien étrange que cette dernière ait une vie aussi impeccable. Elle se met donc à farfouiller partout dans la maison à la recherche de preuves que le bonheur de Brandy soit artificiellement exagéré. Après une heure de niaisage dans toutes les pièces de la maison et même le balcon dehors, elle découvre enfin le terrible secret de Brandy. Daniel, le fameux fils parti sauver le monde, est en fait décédé récemment d’une maladie non spécifiée. Brandy avec deux coulisses de margarine fondue sur les joues en guise de larmes pardonne à Charlotte sa jalousie. Les deux amies se mettent en tête de finaliser le rêve du fils mort de Brandy, soit la construction d’une montgolfière qui fonctionne à l’énergie solaire la nuit quand il n'y a pas de soleil et qui est actionnée par des gants de Michael Jackson version mitaines de four. Leurs maris respectifs font sweet fuck-all pour les aider. Le film finit avec Brandy qui chante… Euh… Je veux dire qui soupire faiblement dans un micro une version vraiment à chier de « Santa Claus is comin’ to town ».

 

Le bon : Je ne savais pas que ça existait une Dodge Caravan électrique. Maintenant je sais.

 

La brute : Me semble que quand ta meilleure amie perd son enfant, t’es au courant, non? Ça existe le téléphone. Ça existe l’internet… Je sais que le réalisme n’est pas obligatoire dans ce genre de film, mais quand même… Bref, le scénario est vraiment nul. La réalisation est molle. Ce film n’est pas bon point final.

 

Le truand : Hey Hollywood… Y’a un paquet de super bonnes actrices dans vie. Pourquoi prendre une chanteuse pour faire des rôles. C’est gênant à quel point Brandy est mauvaise.

lundi 27 novembre 2023

12 cadeaux de Noël / 12 gifts of Christmas (2015)

Quand c’est rendu que mon algorithme de Netflix me dit lui-même que c’est ma dernière chance de voir un film de Noël car il s’en va de la programmation dans trois jours, j’assois mon cul dans le divan en mangeant un spag réchauffé au micro-onde et… Allelujah!

 

Anna est une fille paumée qui habite une ville où on n’attache pas son foulard l’hiver et peinture des peintures vraiment kétaines genre avec une grange dans un champs. Mais sa plus importante œuvre artistique est un Père Noël assis devant un sapin en lisant une liste de cadeaux. Wow! J’ai vu des plus beaux dessins sur des boîtes de biscuits. Pour vrai, Midjourney aurait fait beaucoup mieux, mais ça n’existait en 2015. Faque, voyant que ses tableaux ne se vendent pas et n’intéressent personne, duh, Anna décide d’aller manger ses émotions avec un cupcake dans une boulangerie. C’est là qu’elle fait fortuitement la rencontre de Mark, un concepteur de publicité à la gueule carrée et aux fesses serrées. Malgré le fait que son métier, il me semble, demande un certain sens de l’imagination, Mark n’est pas capable de choisir un gâteau d’anniversaire pour l’une de ses employées. C’est donc Anna qui l’aide à élucider judicieusement son conundrum culinaire. Bingo! La connexion se fait.

 

N’ayant aucun talent pour choisir des cadeaux et n’ayant pas le temps de profiter du temps des fêtes parce qu’il travaille tout le temps, Mark engage donc Anna pour magasiner à sa place et acheter pour sa famille et ses amis, vous l’aurez devinez… 12 cadeaux de Noël. De cette situation découle un paquet de rencontres entre Anna et Mark (ils passent la moitié du film à se donner des rendez-vous par cellulaire) dans lesquelles la jeune femme ingénue tente de faire renouer Mark avec l’esprit des fêtes, dont une séance à la patinoire, où le dude patine comme un pied alors que deux minutes avant, il venait de se vanter d’avoir jouer au Hockey dans sa jeunesse. Malgré tous les efforts d’Anna, Mark n’a cependant pas le cœur à la fête. Son plus gros client le menace de le crisser là s’il ne trouve pas sa campagne publicitaire de Noël parfaite.   

 

C’est alors que Mark commet un terrible crime. Il se sert de la peinture de Père Noël d’Anna pour sa campagne publicitaire, lui promettant beaucoup d’argent pour l’achat des droits sur l’image. Anna est en beau fusil. Des pleurs et des larmes. Quelle trahison! Ce n’est pas la richesse qu’elle désire, malgré que ça fait une heure et demie qu’elle se plaint que son art ne se vend pas et qu’elle habite le sous-sol chez sa sœur, mais bien l’amour avec un grand A. Mark finit par comprendre le message et l’embrasse à la fin. Boum.

 

Le bon : Le spaghetti réchauffé, c’est pas si pire. Mais il faut le bon ratio sauce versus pâtes. Pis ça prend beaucoup de sel.

 

La brute : Zéro charisme de personne dans le film. Tout le monde à l’air de s’ennuyer. Sauf peut-être les enfants qui sont capables de façon éloquente de démontrer leur joie de recevoir des cadeaux pendant le réveillon. Onomatopée de Piou Piou quand un des kids déballe un gun en plastique en cadeau.

 

Le truand : Hey, le gnochon! Quand c’est rendu le jour de Noël, ça veut probablement dire qu’il est un petit peu trop tard pour lancer ta campagne publicitaire de Noël, huh? Qu'est-ce t'en dis, mon grand?

 

samedi 25 novembre 2023


À la recherche de Chien Noël / The search for Santa Paws (2010)

Par un beau vendredi après-midi de grève scolaire et surtout pour marquer des points avec ma blonde, j’ai accepté de babysitter sa progéniture et de m’assoir devant Disney + pour commencer en avance mon visionnement annuel de films de Noël. J’ai naturellement, en excellent beau-père que je suis, laissé la fillette et son amie choisir le film. Les petites se sont laissées évidemment attendrir par le chien cute sur la pochette…

 

L’histoire du film : Dans son usine au Pôle Nord, le plus épeurant Père Noël que j’ai jamais vu, le visage boursouflé par l’abus d’alcool ou par une criminelle utilisation de Botox, chante une toune que les producteurs ne se sont même pas donné la peine de faire traduire en français. Pépé, comme il est nommé dans le film, est accompagné de ses lutins, la moitié incarnée par des acteurs nains enclins à de bien tristes facéties et l’autre moitié, comme dans une usine de Iphone, par une batch d’esclaves chinoises à qui on a oublié de dire de ne pas regarder dans la caméra. La chanson prend fin lors d’une cérémonie magique où Pépé transformera un jouet toutou en un chiot blanc bien vivant nommé Peluche. Jusqu’ici, juste du eye candy pour les toutes-petites. Pour une raison nébuleuse que je n’ai pas compris parce que je checkais des tiktoks de monde plus en forme que moi sur mon cell, Pépé embarque sur son traineau avec Peluche pour se rendre à New-York une semaine avant le réveillon.

 

Pendant ce temps, justement dans la Grande Pomme, un couple habillé en couleurs pastel hérite d’un magasin vendant juste des jouets plates sculptés en bois. Le dude, au visage chevalin, se plaint que la business ne fait pas de profits. La madame, qui ressemble à ce que la chicks de « The 100 » pourrait devenir si elle continue à ne pas faire attention à sa carrière, se plaint qu’elle ne peut pas avoir d’enfants. Comble du hasard, deux petites orphelines reluquent par la vitrine du magasin et se sauvent à l’orphelinat chanter une autre toune en se servant d’un débouche toilette comme d’un micro. Elles clament haut et fort leur tristesse de ne pas avoir de parents. Hey, on se demande vraiment où ça s’en va. 

 

Faque, Pépé stationne son traineau à Central Park et s’emploie à utiliser beaucoup de concours de circonstances pour de un, perdre la mémoire en se faisant vraiment pas cogner fort sur la tête par un taxi jaune. De deux, se faire voler son identité par un bien propre clochard habillé dans la section hipster de Urban Outfitters. Et de trois, perdre son chien aux yeux tristes qui est parti à la poursuite d’un véritable nain cynophobe dans le métro en pensant que c’était un lutin. Pépé, complètement amnésique, se fera ensuite engagé comme Père Noël de centre d’achat par le couple du magasin de jouets et obtiendra automatiquement un énorme succès auprès des enfants puisque, hey, hein… Dans le fond, il est le vrai de vrai Père Noël. Le dude du couple est content parce que le magasin fait enfin du cash asteure. Pis sa femme se demande encore où sont parties les orphelines.

 

Bref, Peluche le chiot se ramassera à l’orphelinat et sera pris en charge par les deux orphelines. Les deux petites filles qui connaissent le magasin guideront le cabot à son maître. Pépé retrouvera la mémoire grâce au sacrifice de son chien qui redeviendra un toutou inanimé. La madame est contente d’adopter les deux fillettes. Et le papa, criss de bon jack, redonne les profits du magasin aux enfants pauvres. À cause de la magie de Noël, Peluche reprend vie, mais dans sa version adulte comme un pokémon de niveau 2. Pis pendant ce temps, personne se demande pourquoi y’a un traineau avec huit rennes qui chient sur la pelouse, au milieu de Central Park. Et moi, j’ai réussi à voler une coup’ de boîtes de smarties dans le stash de bonbons d’Halloween des petites filles que je gardais. Tout est bien qui finit bien. Sauf, pour les mamans qui risque de se faire gosser par les tites filles pour se faire acheter un bébé chien asteure.

 

Le bon : Pour des petites filles, le film est parfait. Il fait exactement la job qu’il est sensé faire. 

 

La brute : Hey, le Père Noël fait dur en titi. Il est dégueulasse. Des yeux noirs renfoncés comme un démon. Un visage sans vie en plasticine. J’gage un brun qu’ils vont le re-caster pour la suite. Parce que oui, oui… C’est clair qu’il doit y avoir une suite.

 

Le truand : Sur le poster, il y a une batch de chiens qui viennent en aide aux orphelines et au chiot de Noël. Par contre, dans le film il y a un chien noir avec des dreads et une tuque de bob Marley qui parle avec un accent caricatural jamaïcain. Il est aussi important que tous les autres et est même le comic relief. Et pourtant… Oups. Pas sur le poster. Étrange.