lundi 27 novembre 2023

12 cadeaux de Noël / 12 gifts of Christmas (2015)

Quand c’est rendu que mon algorithme de Netflix me dit lui-même que c’est ma dernière chance de voir un film de Noël car il s’en va de la programmation dans trois jours, j’assois mon cul dans le divan en mangeant un spag réchauffé au micro-onde et… Allelujah!

 

Anna est une fille paumée qui habite une ville où on n’attache pas son foulard l’hiver et peinture des peintures vraiment kétaines genre avec une grange dans un champs. Mais sa plus importante œuvre artistique est un Père Noël assis devant un sapin en lisant une liste de cadeaux. Wow! J’ai vu des plus beaux dessins sur des boîtes de biscuits. Pour vrai, Midjourney aurait fait beaucoup mieux, mais ça n’existait en 2015. Faque, voyant que ses tableaux ne se vendent pas et n’intéressent personne, duh, Anna décide d’aller manger ses émotions avec un cupcake dans une boulangerie. C’est là qu’elle fait fortuitement la rencontre de Mark, un concepteur de publicité à la gueule carrée et aux fesses serrées. Malgré le fait que son métier, il me semble, demande un certain sens de l’imagination, Mark n’est pas capable de choisir un gâteau d’anniversaire pour l’une de ses employées. C’est donc Anna qui l’aide à élucider judicieusement son conundrum culinaire. Bingo! La connexion se fait.

 

N’ayant aucun talent pour choisir des cadeaux et n’ayant pas le temps de profiter du temps des fêtes parce qu’il travaille tout le temps, Mark engage donc Anna pour magasiner à sa place et acheter pour sa famille et ses amis, vous l’aurez devinez… 12 cadeaux de Noël. De cette situation découle un paquet de rencontres entre Anna et Mark (ils passent la moitié du film à se donner des rendez-vous par cellulaire) dans lesquelles la jeune femme ingénue tente de faire renouer Mark avec l’esprit des fêtes, dont une séance à la patinoire, où le dude patine comme un pied alors que deux minutes avant, il venait de se vanter d’avoir jouer au Hockey dans sa jeunesse. Malgré tous les efforts d’Anna, Mark n’a cependant pas le cœur à la fête. Son plus gros client le menace de le crisser là s’il ne trouve pas sa campagne publicitaire de Noël parfaite.   

 

C’est alors que Mark commet un terrible crime. Il se sert de la peinture de Père Noël d’Anna pour sa campagne publicitaire, lui promettant beaucoup d’argent pour l’achat des droits sur l’image. Anna est en beau fusil. Des pleurs et des larmes. Quelle trahison! Ce n’est pas la richesse qu’elle désire, malgré que ça fait une heure et demie qu’elle se plaint que son art ne se vend pas et qu’elle habite le sous-sol chez sa sœur, mais bien l’amour avec un grand A. Mark finit par comprendre le message et l’embrasse à la fin. Boum.

 

Le bon : Le spaghetti réchauffé, c’est pas si pire. Mais il faut le bon ratio sauce versus pâtes. Pis ça prend beaucoup de sel.

 

La brute : Zéro charisme de personne dans le film. Tout le monde à l’air de s’ennuyer. Sauf peut-être les enfants qui sont capables de façon éloquente de démontrer leur joie de recevoir des cadeaux pendant le réveillon. Onomatopée de Piou Piou quand un des kids déballe un gun en plastique en cadeau.

 

Le truand : Hey, le gnochon! Quand c’est rendu le jour de Noël, ça veut probablement dire qu’il est un petit peu trop tard pour lancer ta campagne publicitaire de Noël, huh? Qu'est-ce t'en dis, mon grand?

 

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