lundi 25 décembre 2023


Silent Night (2023)

Ayant été gros fan des films hongkongais de John Woo dans les années 90 et franchement déçu de sa carrière post 2000 depuis qu’il travaille pour Hollywood, mes attentes étaient vraiment très basses lorsque je me suis effoiré dans le divan pour checker son dernier nanar: Silent Night. Le film met en vedette l’acteur Joel Kinnaman qui n’a jamais réussi à faire de quoi de bon depuis la série « The Killing » et qui pourtant semble être poussé par des producteurs pour qu’il devienne en vain quelque chose. J’imagine qu’il ne doit pas coûter cher puisqu’il ne vaut pas cher…

 

L’intrigue : Brian Godlock (Kinnaman) est un quidam pas chanceux qui le jour de Noël est victime, lui et sa famille, d’un drive-by par des gangs de rues mexicains qui se tirent dessus à qui mieux mieux dans une banlieue tranquille de Los Angeles. Alors que toute sa famille chillait tranquillement devant leur bungallow, le jeune fils de Brian se mange une balle perdue et crève. Brian capote et décide de poursuivre à la course les gangbangers en voiture et se fait finalement tirer une balle dans la gorge pour sa peine. Il survivra à sa blessure mais sera désormais muet. À sa sortie de l’hôpital, Brian rentre à la maison avec sa femme qui ne semble pas avoir beaucoup de peine malgré la perte de leur fils. On ne comprend pas pourquoi sa femme décide de lui texter pour communiquer avec lui. Ce n’est pourtant pas elle qui est rendue muette. On finit par se rendre compte que voilà tout le concept du film : Personne ne parle. Tsé… Silent Night, yo! C’est un film muet. 

 

Après avoir folâtré un tantinet avec l’alcoolisme, Brian prend la décision douteuse, en gribouillant peu subtilement sur un calendrier, qu’il va s’attaquer aux méchants Latinos au Noël prochain. Il ne lui reste qu’à peu près 9 mois pour devenir une machine à tuer, parce que là on est déjà rendu à Pâques selon le fameux calendrier. Mais contrairement au Punisher, qui avant de se faire tuer sa famille, avait eu une longue carrière militaire dans les forces spéciales, Brian est un nobody qui décide de regarder des tutoriels sur youtube pour apprendre le maniement des armes. On passe la première moitié du film à regarder un montage de Brian en train de faire des push-ups, de se pratiquer à faire des beignes avec un muscle car et d’aller au gun range pour apprendre à tirer du powpow. Sa femme décide enfin de le crisser là avec un texto. Noël arrive enfin. Brian va se recueillir une derrière fois sur la tombe de son fils en y installant un train électrique jouet alors qu’il ne semble pas y avoir de prise de courant dans les environs. Le réalisateur est un vieux Chinois de 77 ans. On lui pardonne les incohérences.

 

Boum. Brian attaque le quartier général des vilains Latinos. Il grimpe les étages de la tour en croisant plein de bandits full accommodants qui se laissent facilement tuer au ralenti. Dans son penthouse au sommet, malgré la fusillade et les explosions, le boss des méchants danse paisiblement avec sa blonde héroïnomane sur la musique électro-industrielle de Claire Boucher, la femme d’Elon Musk. Le décor de Noël est hyper psychédélique avec des jeux de lumières digne de Terra Lumina. Ce sont des goûts artistiques fucking weird pour un boss de cartel avec des tatous laites dans face et un wife beater blanc. Brian a de la difficulté à se rendre au dernier étage parce que la blonde dopée du boss décide de finalement prendre les choses en main et de l’arroser avec un genre de uzi. Pis là, sorti de nulle part, aux antipodes d’un dur-à-cuire, y’a le chanteur Kid Cudi qui vient aider Brian en tirant du double 9mm comme Chow Yun-fat dans « A Better Tomorrow ». Bref, du gros n’importe quoi. Tout le monde meurt à la fin en hallucinant des flashbacks d’une vie meilleure dans le reflet d’une boule de Noël géante. 

 

Le bon : Quelques secondes par-ci par-là sont cool dans le film. Des moments d’ultra-violence bien foutus dans un océan de clichés. Mais on est très loin du style et des chorégraphies de « Hard Boiled » et « The Killer » qui ont fait la renommée de John Woo.

 

La brute : Dans un film muet où toutes les émotions devraient passer par le jeu des acteurs et les expressions faciales, John Woo ne brille vraiment pas. Il ne sait pas comment diriger son monde. Tout le monde est mauvais et surjoue. Les bandits sont caricaturaux. La direction d’acteurs n’a jamais été le fort de Woo et lorsque personne n’a de lignes de dialogues, ça parait davantage. 

 

Le truand : Joel Kinnaman tout comme Jai Courtney et Sam Worthington, est le genre d’acteur qui se fait mettre dans plein de films d’action, de super-héros ou de reboots alors qu’il n’a pas le talent ni le charisme pour être un acteur principal. Parfois, par une extraordinaire chance, ces gars-là réussissent à s’immiscer dans un bon projet mais en gros, leurs filmographies sont des montagnes de bouse. Ah, misère! Kinnaman dans le reboot de Robocop, Courtney dans le reboot de Terminator. Worthington dans le remake de Clash of the Titans. Vous me suivez?

mercredi 20 décembre 2023

 
Spirited, l’esprit de Noël (2022)

Note : Spirited est un bon film. Je le recommande. Donc à voir avant de lire ma critique full spoilers.

 

Faque, de quessé qui se passe…

 

Will Ferrel est le Fantôme du Noël présent, un esprit consacré à hanter les mauvaises personnes pour les transformer en êtres charitables. Sa job et celle de son équipe composée d’autres esprits de Noël, est ni plus ni moins qu’à nous faire revivre des mauvais souvenirs dans le but de nous changer pour le mieux et créer un effet cascade de vertu qui affectera les gens autour de nous. Bref, c’est le même concept que dans le film Scrooged de 1988 avec Bill Murray sauf que dans Spirited, tout ça se fait avec beaucoup de chansons et de numéros de danse. Je ne m’attendais pas à une comédie musicale et, oh surprise, ce n’est pas mauvais du tout.

 

Faque la longue carrière de Will le Fantôme tire à sa fin. Le vétéran veut prendre sa retraite après une dernière job, soit celle de sauver et racheter l’âme pourrie de Ryan Reynolds le plus misérable trou de cul de la planète. Ryan est un stratège publicitaire ayant recours à toutes les bassesses et médisances pour détruire des carrières politiques ou salir des marques de commerces pour aider des clients rivaux et sans scrupules. Ryan n’a aucune limites pour chier sur ses victimes et lorsque sa propre nièce lui demande conseil pour gagner la présidence de sa classe, il ira jusqu’à lui proposer de démolir sur les réseaux sociaux, le gentil garçon qui se présente contre elle. C’est là que Will intervient en rêve et se met en tête de changer Ryan qui pourtant ne semble posséder aucun remords.

 

Cependant, Will a un terrible secret aussi. On comprend que s’il veut tant changer la destinée de Ryan, il doit faire lui-même la paix avec son passé. Jadis, il était lui aussi un méprisable salopard. Le plus grand des tout-croches même, parce qu’il se révèle être le Ebenezer Scrooge original, l’inspiration même du personnage de Charles Dickens. C’est donc à coup de chansons et chorégraphies vraiment bien foutues que Will et Ryan vont se promener dans leurs passés respectifs et lentement devenir des amis et des agents du changement. Will va tomber en amour et Ryan va faire la paix avec un événement du passé douloureux, ce qui va le forcer à réparer le mal autour de lui. Feel good movie all the way!

 

Verdict : Tabarnouche! Me suis installé devant la TV avec ma fille et on a checké le film avec des bols de crème glacée. On s’est beaucoup amusé. Les chansons sont le fun, pas du tout comme la crap moralisatrice du dernier film de Dolly Parton. Les numéros de danses sont inventifs. Les décors sont malades. L’histoire est simple mais vraiment cool, pas comme la majorité des films cheap-ass qui polluent Netflix. Bref, on dirait un spectacle de Broadway en film… Une surprise. Bon, si j’avais à absolument critiquer un peu quelque chose, je dirais que Will Farrell et Ryan Reynolds jouent encore une fois leurs propres rôles : Un grand nono qui surjoue accompagné d’un douchebag sarcastique et trop bavard. Mais bon, au moins ils savent comment jouer leurs rôles à la perfection et le font d’une façon fort sympathique. Aussi, les personnages secondaires sont full attachants, surtout l’actrice Octavia Spencer qui fait une cristie de bonne job. Je pense qu’une autre bonne chose que l’on ressent, c’est que tout le monde a vraiment l’air d’avoir du fun dans ce qu’ils font. C’est contagieux.

lundi 18 décembre 2023


Hjem til jul / Noël en bonne compagnie – saison 2 (2020)

Faque… Ouin. La première saison finissait avec Johanne qui allait répondre à la porte pour savoir qui s’était invité à l’impromptu au party de Noël chez ses parents. Une question qui allait demeuré sans réponse dans le but de forcer, nous les téléspectateurs, à rester sur notre faim. Cette petite manipulation émotionnelle nous forçâmes donc à pitonner Netflix pour dumoins checker le premier épisode de la deuxième saison pour satisfaire notre curiosité.  Oh! Violence psychologique et entourloupe scénaristique! La personne à la porte n’est qu’un livreur, avec en main un bouquet de 100 roses pour Johanne provenant d’un destinateur anonyme. Fuck you Norvège! Je gage un brun qu’il va falloir attendre au dernier épisode pour connaître l’identité de l’admirateur secret de Johanne.

 

L’intrigue : Rien ne va plus pour Johanne. Pas d’amoureux au party de Noël. Ses parents se séparent. Sa coloc lui annonce qu’elle dégage dans un autre pays se marier avec son clown. Pensant à tort que le bouquet de roses provenait de son collègue, le docteur timide, Johanne s’engage dans une relation de couple complaisante. Avec le temps, le docteur s’avère un type psychorigide avec un paquet de tendances malsaines genre jalousie injustifiée envers les ex de Johanne et trouble obsessionnel compulsif en ce qui a trait au tiroir à ustensiles de cuisine. Johanne serait donc super bien avec moi parce que moi chez nous, je crisse tous les ustensiles dans le même rack pis démerdez-vous comme vous pouvez. Johanne prend donc un break de son docteur et ce dernier en profite pour aller fourrer immédiatement une vendeuse de pelotes de laine dans son dos. Notre amie Jojo se ramasse su’l cul.

 

Le reste de la série traite de la solitude de Johanne et de comment vivre avec soi-même. Elle tente de remonter le moral de son papa obsédé des lumières de Noël. Elle fait la fofolle à la discothèque en portant un gilet de laine qui a l’air vraiment trop chaud pour danser. Elle se lie d’amitié avec un voisin veuf pas full intéressant qui tripe sur le bricolage et essaye une coupe de rencarts romantiques avec un dude pas rapport possédant le regard sombre de quelqu’un pas à l’aise avec les femmes ainsi qu’une étrange allergie à la fourrure de rennes de traineau. Une année se passe et revoilà le temps des fêtes qui se montre le bout du nez. Puisque le party ne se passera pas chez les parents cette fois-là, Johanne essaie de sauver Noël en invitant toute la famille, frère, sœur et leurs sales mioches chez elle. Mais cette dernière est compromise psychologiquement après avoir raté son pouding chômeur et oublié d’acheter une amande (?) au supermarché. Gros problèmes! On la comprend un peu de sauter sa coche. Ça fait une coupe d’épisodes que ça va pas bien. Parlant d’épisodes, on arrive enfin au dernier. On va savoir enfin c’est qui le dude ou la dudette qui est assez riche pour envoyer 100 roses à une chicks.

 

Surprise! L’acheteur de fleurs est en fait l’ado dix ans plus jeune, nom de code : fuckboy, avec qui Johanne avait passé une nuit multi-orgasmique l’année d’avant. Le flo pas d’poils au menton s’était senti pas cool de crisser là Johanne après un one-night. Faque il a voulu surcompensé en vidant le stock de roses de chez Costco pour se faire pardonner. Yo, kid! La prochaine fois, écris ton nom sur la petite carte de livraison. Ça aurait évité à Johanne de baiser pendant des mois avec un docteur pas cool. Et aussi… Comment ça se fait que tu connaissais l’adresse des parents de Johanne? C’est pas le genre d’information qui est super divulguée pendant les ébats sexuels d’une seule nuit torride. Bref, on est ben content pour Johanne. Elle a enfin trouvé l’amour de sa vie. Du moins, jusqu’à la saison 3 dont l’existence est en péril. Slutten!

 

Verdict : Bien qu’effectivement la deuxième saison est un peu moins bonne que la première, le charisme de sa protagoniste principale est suffisant pour nous donner le goût de continuer de suivre ses mésaventures. La courte durée de la série aide aussi beaucoup à ne pas trop laisser trainer le scénario en longueur. En gros, on n’a pas le temps de s’ennuyer… Bingo! 

dimanche 17 décembre 2023


Un château pour Noël / A castle for Christmas (2021) 

Pour comprendre enfin la passion et les tribulations des chateauphiles de ce monde, je me suis mis dans l’embarras auprès de mes amis en leur disant avoir visionné ce film romantico-platonique, dans le sens de plate en maudit. Il met en vedette Brooke Shields dont le highlight de carrière fut son rôle d’adolescente semi-nubile pataugeant dans un lagon bleu il y a quarante an de cela et Gary Elwes, principalement et uniquement connu pour son rôle Westley, le garçon de ferme amoureux de la princesse Bouton d’Or. Ça et j’hésitais aussi avec son rôle de Robin des Bois, héros en collant.

 

L’intrigue : À la suite d’un divorce, Sophie, une écrivaine genre Danielle Steele, décide de tuer le bellâtre de sa série de roman-savons, enrageant du coup sa shitload de fans peu accommodantes. Voulant changer d’air et éviter le backlash avec son agente littéraire, Sophie se rappelle ses origines et décide d’aller visiter l’Écosse, la province britannique natale de ses ancêtres roturiers. Elle se ramasse dans un petit village non loin d’un château où son grand-père travaillait comme tondeur de pelouse. Il est bon de mentionner que le fameux château n’est pas un château cool comme les dudes amateurs de Donjons et Dragons ou de chevalerie médiévale l’espèreraient avec un pont-levis, des catapultes et tout le tralala, mais plutôt un château comme les vieilles divorcées se l’imaginent, c’est-à-dire un château full dull genre Bridgerton avec du monde qui pourraient jouer au cricket devant. Dans l’auberge où elle s’est enregistrée, Sophie, qui est devenu aussitôt la coqueluche du club de tricot municipal, se fait attaquer par un chien venu de nul part qui lui saute dessus en la poussant carrément dans les bras de l’homme à tout-faire de l’endroit, un individu peu sympathique, aux traits durs et à la tignasse du type renard argenté. Leurs regards se croisent et à partir de ce moment, le reste du film survient sans surprise.

 

Évi-fucking-demment, l’homme à tout faire est en fait le duc de ché-pas-quoi, propriétaire du château, chose que Sophie apprend lors de sa visite de l’endroit le lendemain. Le duc, qui lui fait une visite guidée personnelle des quatorze chambres à coucher, wink wink, lui apprend que le château est à vendre puisque ça coûte vraiment trop cher de refaire la plomberie et que les finances vont mal. Devinez quoi? Sophie décide donc d’acheter le château avec sa fortune personnelle. Elle va même jusqu’à tomber en amour avec le grincheux duc à force de… de… D’aller à cheval couper un arbre de Noël dans la forêt avec lui. Ça prend juste ça. 

 

Malheureusement, elle va commettre l’affront ultime. Elle décide d’annoncer au duc que même si c’est elle qui devient propriétaire du château, elle aimerait beaucoup refaire sa vie avec lui et qu’il reste avec elle pour qu’ils habitent ensemble les lieux et en prennent soin. Hey… Ho! Ça met le duc en beau fusil. Cette proposition l’indigne au plus haut point. Parce que se faire proposer d’habiter le même endroit que l’on aime et que l’on habite déjà par la femme de qui on est tombé amoureux au premier regard et qui est en train de sauver notre patrimoine avec son propre compte en banque est vraiment une super insulte à son orgueil. Quel trou de cul… Bref, le duc réfléchit deux secondes rationnellement à la situation, laisse tomber sa masculinité toxique et son tempérament passif-agressif et se réconcilie avec Sophie en lui pitchant une boule de neige dans la face et en dansant avec elle au party de Noël organisé dans la salle de bal du château où tout le monde connait la même chorégraphie et font des stepettes style bourgeoisie/bâton dans le cul.

 

Le bon : le film est une belle carte postale de l’Écosse. Ça donne le goût d’y aller. Pas nécessairement pour visiter des châteaux mais plutôt se balader dans les villages et les fjords. Et boire une broue dans un pub.

 

La brute : Brooke Shields est vraiment mais vraiment très mauvaise actrice. Le visage sans émotions, figé par des face-lifts à répétitions. Le générique de fin avec des extraits de Brooke Shields à l’émission de Drew Barrymore est stupéfiant tellement on se demande pourquoi il existe et sur quelle drogue le monteur a décidé de vendre son humanité.

 

Le truand : Porter un kilt en hiver, ça doit pas être chaud pour les gosses. Ça doit être pour ça que Gary Elwes a toujours l’air en tabarnak. Soit ça. Soit la réalisation que ce film fait désormais partie de sa filmographie.

mardi 12 décembre 2023


Hjem til jul / Noël en bonne compagnie – saison 1 (2019)

Dernièrement j’ai rencontré une gentille personne qui m’a conseillé cette sympathique série norvégienne de Noël, mettant en vedette de la vraie neige, enfin du monde qui porte des mitaines et des tuques dehors et des actrices/eurs avec des noms imprononçables. Une série parfaite à regarder avec sa blonde ou amie bénéficiaire. Un rayon de soleil ou plutôt un beam de lumière providentiel provenant de l’étoile de Bethlehem parmi la panoplie de crap sur Netflix. 

 

L’intrigue (spoilers) : Johanne, une jeune infirmière genre Marilyn Castonguay dans « Miraculum », un peu trop cute pour que réalistiquement nous croyions qu’elle ait de la misère à se faire un chum, est écœurée d’être la seule membre de sa famille à n’être pas en couple aux partys de famille. Elle se donne donc le défi, un mois avant Noël de se trouver un fourami pour qu’au réveillon, ses parents et belles-sœurs hautaines arrêtent de la regarder comme une paria. Jusqu’ici tout va bien. Excellente prémisse. Simple et efficace. 

 

La jeune trentenaire se met donc en tête d’utiliser tous les moyens inefficaces possibles pour se trouver un dude. De Tinder jusqu’au speed dating dans un bar, Johanne se ramasse avec un paquet de weirdos. Du jeune douchebag à peine en âge légal de voter jusqu’au maniaque de sports hivernaux en passant par un clown d’hôpital vraiment gossant, Johanne collectionne les situations malaisantes et les rencontres infructueuses. Le seul bozo qui n’est pas un tout croche est un collègue docteur timide, un genre de grand blond de service comme le méchant Karl dans « Piège de cristal » mais en moins viril et qui ne peut être considéré comme un canon de beauté qu’en dedans des limites territoriales de la Scandinavie. 


Finalement, arrive le soir de Noël. Johanne ne s’est pas trouvé de quidam et décide de punir sa maman en invitant un paquet de monde pas rapport au souper comme sa coloc granole et une vieille cancéreuse malcommode, résidente permanente de l’aile de la mort à l’hôpital. Les enfants de la famille auront donc moins de patates pilées et de dinde aux atocas à se partager. Ding dong! Ça sonne à la porte. Et la série se termine avec Johanne qui va ouvrir la porte pour aller voir qui d’autre s’est invité à l’improviste. Une question qui restera sans réponse et nous forcera à regarder la deuxième saison pour le découvrir…

 

Le bon : Très sympathique petite série sans prétention. Des petits épisodes d’une demi-heure bien rythmés qui nous permettent de bingewatcher la série en une seule fin de semaine. Merci Anne...

 

La brute : C’est pas un défaut en soi, mais c’est vraiment une série à regarder avec une chicks. Si t’es un gars tout seul, mettons que le scénario est du type « Bridget Jones », vu selon un angle féminin et conçu pour les femmes. C’est pas une mauvaise chose, au contraire, mais c’est ça… Peu d’intérêt pour les dudes tu-seuls.

 

Le truand : On m’a déjà prévenu que la deuxième saison était un peu moins bonne. Mais les créateurs de la série connaissent leur affaire. C’est évident que je veux savoir qui a sonné à la porte à la fin. C’est clair que je peux googler la réponse en deux secondes mais je veux quand même me garder la surprise.

mercredi 29 novembre 2023


Bonjour l’esprit de Noël ! / Best. Christmas. Ever ! (2023)

Jeu de Claudine : Prenez un shooter de vodka à chaque fois que quelqu’un entre dans une maison dans le film et n’enlève pas ses bottes même s’il est supposé y avoir eu une tempête de neige dehors.

 

L’histoire : Charlotte, jouée par Heather Graham qui a pris un vilain coup de vieux depuis « Boogie Nights », et son mari Rob, joué par le baiseur de tarte aux pommes dans « Folies de graduation », sont un couple poche qui s’apprête à aller passer le réveillon dans la famille en compagnie de leurs deux enfants. Mais, destin forcé par une erreur de GPS, la famille se retrouve chez la meilleure amie de Charlotte, la chanteuse Brandy, qui les accueille à bras ouverts. Brandy, qui n’a qu’une seule expression faciale soit celle du visage à la peau étirée de quelqu’un qui met sa face trop proche d’un ventilateur ultra-puissant et qui porte 50 kilos de boucles d’oreille en or, semble avoir une vie parfaite avec son mari latino, professeur de karaté sans contact, sa fille dotée d’un super intellect et son fils Daniel, supposément absent parce qu’il est parti régler la famine en Afrique ou quelque chose du genre.

 

Charlotte est jalouse de Brandy parce qu’elle est l’ex de Rob et trouve ça bien étrange que cette dernière ait une vie aussi impeccable. Elle se met donc à farfouiller partout dans la maison à la recherche de preuves que le bonheur de Brandy soit artificiellement exagéré. Après une heure de niaisage dans toutes les pièces de la maison et même le balcon dehors, elle découvre enfin le terrible secret de Brandy. Daniel, le fameux fils parti sauver le monde, est en fait décédé récemment d’une maladie non spécifiée. Brandy avec deux coulisses de margarine fondue sur les joues en guise de larmes pardonne à Charlotte sa jalousie. Les deux amies se mettent en tête de finaliser le rêve du fils mort de Brandy, soit la construction d’une montgolfière qui fonctionne à l’énergie solaire la nuit quand il n'y a pas de soleil et qui est actionnée par des gants de Michael Jackson version mitaines de four. Leurs maris respectifs font sweet fuck-all pour les aider. Le film finit avec Brandy qui chante… Euh… Je veux dire qui soupire faiblement dans un micro une version vraiment à chier de « Santa Claus is comin’ to town ».

 

Le bon : Je ne savais pas que ça existait une Dodge Caravan électrique. Maintenant je sais.

 

La brute : Me semble que quand ta meilleure amie perd son enfant, t’es au courant, non? Ça existe le téléphone. Ça existe l’internet… Je sais que le réalisme n’est pas obligatoire dans ce genre de film, mais quand même… Bref, le scénario est vraiment nul. La réalisation est molle. Ce film n’est pas bon point final.

 

Le truand : Hey Hollywood… Y’a un paquet de super bonnes actrices dans vie. Pourquoi prendre une chanteuse pour faire des rôles. C’est gênant à quel point Brandy est mauvaise.

lundi 27 novembre 2023

12 cadeaux de Noël / 12 gifts of Christmas (2015)

Quand c’est rendu que mon algorithme de Netflix me dit lui-même que c’est ma dernière chance de voir un film de Noël car il s’en va de la programmation dans trois jours, j’assois mon cul dans le divan en mangeant un spag réchauffé au micro-onde et… Allelujah!

 

Anna est une fille paumée qui habite une ville où on n’attache pas son foulard l’hiver et peinture des peintures vraiment kétaines genre avec une grange dans un champs. Mais sa plus importante œuvre artistique est un Père Noël assis devant un sapin en lisant une liste de cadeaux. Wow! J’ai vu des plus beaux dessins sur des boîtes de biscuits. Pour vrai, Midjourney aurait fait beaucoup mieux, mais ça n’existait en 2015. Faque, voyant que ses tableaux ne se vendent pas et n’intéressent personne, duh, Anna décide d’aller manger ses émotions avec un cupcake dans une boulangerie. C’est là qu’elle fait fortuitement la rencontre de Mark, un concepteur de publicité à la gueule carrée et aux fesses serrées. Malgré le fait que son métier, il me semble, demande un certain sens de l’imagination, Mark n’est pas capable de choisir un gâteau d’anniversaire pour l’une de ses employées. C’est donc Anna qui l’aide à élucider judicieusement son conundrum culinaire. Bingo! La connexion se fait.

 

N’ayant aucun talent pour choisir des cadeaux et n’ayant pas le temps de profiter du temps des fêtes parce qu’il travaille tout le temps, Mark engage donc Anna pour magasiner à sa place et acheter pour sa famille et ses amis, vous l’aurez devinez… 12 cadeaux de Noël. De cette situation découle un paquet de rencontres entre Anna et Mark (ils passent la moitié du film à se donner des rendez-vous par cellulaire) dans lesquelles la jeune femme ingénue tente de faire renouer Mark avec l’esprit des fêtes, dont une séance à la patinoire, où le dude patine comme un pied alors que deux minutes avant, il venait de se vanter d’avoir jouer au Hockey dans sa jeunesse. Malgré tous les efforts d’Anna, Mark n’a cependant pas le cœur à la fête. Son plus gros client le menace de le crisser là s’il ne trouve pas sa campagne publicitaire de Noël parfaite.   

 

C’est alors que Mark commet un terrible crime. Il se sert de la peinture de Père Noël d’Anna pour sa campagne publicitaire, lui promettant beaucoup d’argent pour l’achat des droits sur l’image. Anna est en beau fusil. Des pleurs et des larmes. Quelle trahison! Ce n’est pas la richesse qu’elle désire, malgré que ça fait une heure et demie qu’elle se plaint que son art ne se vend pas et qu’elle habite le sous-sol chez sa sœur, mais bien l’amour avec un grand A. Mark finit par comprendre le message et l’embrasse à la fin. Boum.

 

Le bon : Le spaghetti réchauffé, c’est pas si pire. Mais il faut le bon ratio sauce versus pâtes. Pis ça prend beaucoup de sel.

 

La brute : Zéro charisme de personne dans le film. Tout le monde à l’air de s’ennuyer. Sauf peut-être les enfants qui sont capables de façon éloquente de démontrer leur joie de recevoir des cadeaux pendant le réveillon. Onomatopée de Piou Piou quand un des kids déballe un gun en plastique en cadeau.

 

Le truand : Hey, le gnochon! Quand c’est rendu le jour de Noël, ça veut probablement dire qu’il est un petit peu trop tard pour lancer ta campagne publicitaire de Noël, huh? Qu'est-ce t'en dis, mon grand?

 

samedi 25 novembre 2023


À la recherche de Chien Noël / The search for Santa Paws (2010)

Par un beau vendredi après-midi de grève scolaire et surtout pour marquer des points avec ma blonde, j’ai accepté de babysitter sa progéniture et de m’assoir devant Disney + pour commencer en avance mon visionnement annuel de films de Noël. J’ai naturellement, en excellent beau-père que je suis, laissé la fillette et son amie choisir le film. Les petites se sont laissées évidemment attendrir par le chien cute sur la pochette…

 

L’histoire du film : Dans son usine au Pôle Nord, le plus épeurant Père Noël que j’ai jamais vu, le visage boursouflé par l’abus d’alcool ou par une criminelle utilisation de Botox, chante une toune que les producteurs ne se sont même pas donné la peine de faire traduire en français. Pépé, comme il est nommé dans le film, est accompagné de ses lutins, la moitié incarnée par des acteurs nains enclins à de bien tristes facéties et l’autre moitié, comme dans une usine de Iphone, par une batch d’esclaves chinoises à qui on a oublié de dire de ne pas regarder dans la caméra. La chanson prend fin lors d’une cérémonie magique où Pépé transformera un jouet toutou en un chiot blanc bien vivant nommé Peluche. Jusqu’ici, juste du eye candy pour les toutes-petites. Pour une raison nébuleuse que je n’ai pas compris parce que je checkais des tiktoks de monde plus en forme que moi sur mon cell, Pépé embarque sur son traineau avec Peluche pour se rendre à New-York une semaine avant le réveillon.

 

Pendant ce temps, justement dans la Grande Pomme, un couple habillé en couleurs pastel hérite d’un magasin vendant juste des jouets plates sculptés en bois. Le dude, au visage chevalin, se plaint que la business ne fait pas de profits. La madame, qui ressemble à ce que la chicks de « The 100 » pourrait devenir si elle continue à ne pas faire attention à sa carrière, se plaint qu’elle ne peut pas avoir d’enfants. Comble du hasard, deux petites orphelines reluquent par la vitrine du magasin et se sauvent à l’orphelinat chanter une autre toune en se servant d’un débouche toilette comme d’un micro. Elles clament haut et fort leur tristesse de ne pas avoir de parents. Hey, on se demande vraiment où ça s’en va. 

 

Faque, Pépé stationne son traineau à Central Park et s’emploie à utiliser beaucoup de concours de circonstances pour de un, perdre la mémoire en se faisant vraiment pas cogner fort sur la tête par un taxi jaune. De deux, se faire voler son identité par un bien propre clochard habillé dans la section hipster de Urban Outfitters. Et de trois, perdre son chien aux yeux tristes qui est parti à la poursuite d’un véritable nain cynophobe dans le métro en pensant que c’était un lutin. Pépé, complètement amnésique, se fera ensuite engagé comme Père Noël de centre d’achat par le couple du magasin de jouets et obtiendra automatiquement un énorme succès auprès des enfants puisque, hey, hein… Dans le fond, il est le vrai de vrai Père Noël. Le dude du couple est content parce que le magasin fait enfin du cash asteure. Pis sa femme se demande encore où sont parties les orphelines.

 

Bref, Peluche le chiot se ramassera à l’orphelinat et sera pris en charge par les deux orphelines. Les deux petites filles qui connaissent le magasin guideront le cabot à son maître. Pépé retrouvera la mémoire grâce au sacrifice de son chien qui redeviendra un toutou inanimé. La madame est contente d’adopter les deux fillettes. Et le papa, criss de bon jack, redonne les profits du magasin aux enfants pauvres. À cause de la magie de Noël, Peluche reprend vie, mais dans sa version adulte comme un pokémon de niveau 2. Pis pendant ce temps, personne se demande pourquoi y’a un traineau avec huit rennes qui chient sur la pelouse, au milieu de Central Park. Et moi, j’ai réussi à voler une coup’ de boîtes de smarties dans le stash de bonbons d’Halloween des petites filles que je gardais. Tout est bien qui finit bien. Sauf, pour les mamans qui risque de se faire gosser par les tites filles pour se faire acheter un bébé chien asteure.

 

Le bon : Pour des petites filles, le film est parfait. Il fait exactement la job qu’il est sensé faire. 

 

La brute : Hey, le Père Noël fait dur en titi. Il est dégueulasse. Des yeux noirs renfoncés comme un démon. Un visage sans vie en plasticine. J’gage un brun qu’ils vont le re-caster pour la suite. Parce que oui, oui… C’est clair qu’il doit y avoir une suite.

 

Le truand : Sur le poster, il y a une batch de chiens qui viennent en aide aux orphelines et au chiot de Noël. Par contre, dans le film il y a un chien noir avec des dreads et une tuque de bob Marley qui parle avec un accent caricatural jamaïcain. Il est aussi important que tous les autres et est même le comic relief. Et pourtant… Oups. Pas sur le poster. Étrange.  

lundi 26 décembre 2022



Bach et Bottine (1986)

Salut feu André Melançon… Probablement que tu ne te rappellerais pas de moi. Tu es venu une coupe de fois dans ma classe quand j’étais en cinquième année du primaire à l’école Lajoie pour faire tes pré-castings. Dans ce temps-là, habiter à Outremont ne voulait pas nécessairement dire que l’on était riche, surtout dans le coin de l’avenue Van Horne proche de la track de chemin de fer. Bref, à l’école Lajoie et Querbes, les ti-culs parlaient un bon français pis c’est là que tu venais chercher ton monde pour les contes pour tous. Tes films et aussi les autres produits par Roch Demers ont marqué ma génération et ça faisait à peu près 35 ans que je n’avais pas vu « Bach et Bottine ». Je vais maintenant en faire la critique humoristique mais sache que c’est un excellent film, avec une solide réalisation et un pacing impeccable.

 

L’intrigue : Une fillette orpheline un peu beaucoup zoofolle se fait domper chez son oncle par sa grand-mère, visiblement trop jeune pour se ramasser à l’hospice. L’oncle, un homme souffrant de pré-calvitie et possédant des yeux tristes hantés par le célibat involontaire, est un obsédé du compositeur Bach. NON! Pas Sebastian Bach, le chanteur de Skid Row. Ça aurait été trop cool. Faque, l’oncle, un individu taciturne, jouant de l’orgue, l’instrument le moins sexy de tous les temps, voit son monde chavirer par l’arrivée de Mahée et de sa moufette dans son austère demeure du quartier genre Montcalm.

 

L’oncle, qui est un grand fan d’Orange Crush, tentera avec l’aide d’un Jack Robitaille au look pédo de trouver une famille d’accueil pour Mahée. Car voyez-vous, on passe le trois-quart du film à bien nous faire comprendre que ce dernier n’est pas à l’aise avec les enfants, ni Mahée ni le petit voisin d’en bas, Harry Marciano, qui était dans ma classe de sixième et qui semble aujourd’hui être le digne boss d’un bar à Tapas. Excellent choix Harry! Ce n’est vraiment pas une règle générale que les enfants vedettes des « Contes pour Tous » ont eu des carrières phénoménales par la suite.  Par contre, j’ai rencontré dernièrement mon kick d’enfance, la fille avec de la neige sur l’épaule dans la « Guerre des Tuques » pis elle est encore crissement chicks.

 

Bref, le film qui se passe autour des semaines de congés de Noël, se termine bien. Duh! L’oncle apprend à vivre avec l’excentricité de Mahée et de sa ménagerie. Il finit par lui trouver une famille d’accueil mais se rend rapidement compte que le départ de la gamine laisse un trou béant dans sa vie plate. Tout est bien qui finit bien alors que l’oncle décide finalement d’adopter Mahée et de commencer une relation charnelle avec une collègue de travail. Fin.

 

Le bon : Je l’avais vu enfant, à l’époque où je n’étais pas un cinéphile et donc n’avais pas apprécié le film à sa juste valeur. Aujourd’hui, je suis capable de dire que le film est très bon dans son genre. Il y a un paquet de scènes vraiment bien pensées avec des sous-textes intelligents. La psychologie des personnages est parfaite. L’enchaînement des scènes est maîtrisée. Bravo. Je ne l’avais pas vu comme ça quand j’étais kid. Mais aujourd’hui, alors que j’essaie moi-même de devenir réalisateur de films, j’en tire quelques leçons.

 

La brute : L’oncle n’est pas très charismatique. Oui je comprends qu’il doit être un personnage terne qui passe à côté de la vie mais il y aurait peut-être eu le moyen de le trouver plus le fun quand même voir sympathique. Mahée Paiement, par contre, livre une bonne et touchante performance.

 

Le truand : Fun fact. J’ai vraiment voulu que Mahée Paiement incarne un rôle dans mon film « Farador » mais elle a gentiment décliné. J’aurais vraiment aimé ça travailler avec elle mais j’avoue n'être pas mal qu'un gros nobody faque je ne peux pas ben ben lui en vouloir. Haha… 

vendredi 16 décembre 2022



Il croit au Père Noël / I believe in Santa (2022)

Je ne sais pas trop quoi écrire sur ce film… C’est mauvais. C’est très mauvais. Ma blonde s’est endormie sur le divan après douze minutes dix-sept secondes. Et moi, je fronçais beaucoup des sourcils en tentant d’extraire le précieux nectar d’un vieux Mr. Freeze abandonné dans le congélateur depuis des mois. Je ne me suis vraiment pas tapé que des chef d’œuvres jusqu’à date mais celui-là, en plus d’être poche, est très plate à raconter. Essayons…

 

L’intrigue. Lisa est une blogueuse pour un magazine en ligne en difficulté et trippe vraiment beaucoup sur la fête de l’Indépendance américaine. Elle est si obnubilée par les festivités de la fête foraine locale qu’elle en perd dans la foule son enfant, une fillette aux yeux hantés par le manque d’intérêt pour son propre rôle. Tandis que la mère s’éloigne, la pauvre môme perdue sera prise en charge par un quidam louche qui répond au nom de Tom de qui émane une franche aura scintillante de pédophilie. Lisa se rend finalement compte de la perte de sa progéniture et lorsqu’elle retrouve sa fille auprès de Tom, elle est prête à sauter à la gorge de ce dernier, pensant pas tout à fait à tort, qu’il s’agit justement d’un pédophile. Il en a l’air d’un. C’est un fait. On ne comprend pas trop pourquoi, mais l’homme et la femme finisse par sortir ensemble. Elle a dû avoir pitié de lui ou quelque chose du genre car il a zéro sex appeal.

 

Fast-forward de quelques mois. C’est le temps des fêtes. Lisa se rend compte, comme le titre laissait présager, que son chum est un gaga de Noël. Non seulement, il décore avec outrance son domicile (sûrement pour attirer les enfants) mais en plus, Tom croit encore au Père Noël. Lorsque Lisa demande des explications à Tom sur le pourquoi de sa si véhémente et étrange crédulité, il répond ce que tous les anti-vaxeux et les croyeux que la Terre est plate disent : « Je n’aime pas que la société me dise quoi croire et quoi ne pas croire ». Réponse brillante mais qui n’est pas celle qui convient à Lisa. Quand cette dernière demande des preuves réelles de l’existence du Père Noël, Tom, qui a réponse à tout, lui dit simplement que comme Jésus, il suffit d’y croire vraiment dans son cœur pour qu’il existe. Lisa décide donc de prendre la meilleure décision possible: Crisser là cet osti de fucké dans tête.

 

Mais comme c’est un film de Noël et qu’il faut que ça finisse bien car c’est l’acteur qui joue Tom qui est le scénariste. Lisa accepte donc la maladie mentale de Tom. Elle lui confie même sa fillette pour se faire pardonner. Tom passe vraiment plus de temps de qualité avec l’enfant qu’avec sa mère. Ouin, on va dire que ce n’est vraiment pas louche du tout. Oh que non…

 

Le bon : Ça me rappelle que j’ai une batch de beignes de Noël à faire pendant les vacances.

 

La brute : L’actrice qui joue Lisa et le laideron qui joue Tom sont mariés dans la vraie vie. Et pourtant… Il n’y a aucune chimie entre les deux. On dirait un couple de scientologues.

 

Le truand : C’est bien la première fois dans un film de Noël que je vois le début d’une histoire d’amour entre une femme et le weirdo qu’elle pensait être un agresseur. Me semble que comme premier contact, c’est un peu contre-intuitif. Bravo la romance. Comment vous êtes-vous rencontrer? Ha, je me souviendrai toujours de ce jour. Je pensais qu’il allait abuser de ma fille de huit ans…