mardi 12 décembre 2023


Hjem til jul / Noël en bonne compagnie – saison 1 (2019)

Dernièrement j’ai rencontré une gentille personne qui m’a conseillé cette sympathique série norvégienne de Noël, mettant en vedette de la vraie neige, enfin du monde qui porte des mitaines et des tuques dehors et des actrices/eurs avec des noms imprononçables. Une série parfaite à regarder avec sa blonde ou amie bénéficiaire. Un rayon de soleil ou plutôt un beam de lumière providentiel provenant de l’étoile de Bethlehem parmi la panoplie de crap sur Netflix. 

 

L’intrigue (spoilers) : Johanne, une jeune infirmière genre Marilyn Castonguay dans « Miraculum », un peu trop cute pour que réalistiquement nous croyions qu’elle ait de la misère à se faire un chum, est écœurée d’être la seule membre de sa famille à n’être pas en couple aux partys de famille. Elle se donne donc le défi, un mois avant Noël de se trouver un fourami pour qu’au réveillon, ses parents et belles-sœurs hautaines arrêtent de la regarder comme une paria. Jusqu’ici tout va bien. Excellente prémisse. Simple et efficace. 

 

La jeune trentenaire se met donc en tête d’utiliser tous les moyens inefficaces possibles pour se trouver un dude. De Tinder jusqu’au speed dating dans un bar, Johanne se ramasse avec un paquet de weirdos. Du jeune douchebag à peine en âge légal de voter jusqu’au maniaque de sports hivernaux en passant par un clown d’hôpital vraiment gossant, Johanne collectionne les situations malaisantes et les rencontres infructueuses. Le seul bozo qui n’est pas un tout croche est un collègue docteur timide, un genre de grand blond de service comme le méchant Karl dans « Piège de cristal » mais en moins viril et qui ne peut être considéré comme un canon de beauté qu’en dedans des limites territoriales de la Scandinavie. 


Finalement, arrive le soir de Noël. Johanne ne s’est pas trouvé de quidam et décide de punir sa maman en invitant un paquet de monde pas rapport au souper comme sa coloc granole et une vieille cancéreuse malcommode, résidente permanente de l’aile de la mort à l’hôpital. Les enfants de la famille auront donc moins de patates pilées et de dinde aux atocas à se partager. Ding dong! Ça sonne à la porte. Et la série se termine avec Johanne qui va ouvrir la porte pour aller voir qui d’autre s’est invité à l’improviste. Une question qui restera sans réponse et nous forcera à regarder la deuxième saison pour le découvrir…

 

Le bon : Très sympathique petite série sans prétention. Des petits épisodes d’une demi-heure bien rythmés qui nous permettent de bingewatcher la série en une seule fin de semaine. Merci Anne...

 

La brute : C’est pas un défaut en soi, mais c’est vraiment une série à regarder avec une chicks. Si t’es un gars tout seul, mettons que le scénario est du type « Bridget Jones », vu selon un angle féminin et conçu pour les femmes. C’est pas une mauvaise chose, au contraire, mais c’est ça… Peu d’intérêt pour les dudes tu-seuls.

 

Le truand : On m’a déjà prévenu que la deuxième saison était un peu moins bonne. Mais les créateurs de la série connaissent leur affaire. C’est évident que je veux savoir qui a sonné à la porte à la fin. C’est clair que je peux googler la réponse en deux secondes mais je veux quand même me garder la surprise.

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