Every Christmas has a story (2016)
Mon appartement est petit. L’avantage c’est que ça me permet de garder un oeil sur la télévision et l’autre sur ma sauce à spag en devenir. Faque c’est en coupant des légumes et en brassant régulièrement pour que ma sauce ne pogne pas le fond de la casserole que je me suis tapé ce nanar, gracieuseté encore du deal que Netflix a avec Hallmark.
L’histoire : Après être devenue une paria sur les réseaux sociaux pour avoir osé dire en direct à la télévision qu’elle n’aimait pas Noël, une journaliste se fait exiler dans une petite ville du Dakota du Nord pour réhabiliter son image. Kate, qui a davantage l’air de toutes les courtières en immobilier qu’on voit sur des pancartes de RE/MAX à Neuchâtel, est accompagnée de Jack, qui lui a plutôt l’air de tous les procureurs de la couronne crosseurs que l’on voit dans les séries qui se passent dans un cabinet d’avocats. Donc, l’équipe de Los Angeles se fait envoyer à Hollyvale, un genre de Murdochville où tout le monde tripe ben raide sur les décos de Noël pour y faire une série de reportages dans le but que Kate retrouve l’esprit des fêtes.
Mais tout n’est pas rose à Hollyvale… Ou plutôt tout n’est pas rouge et vert à Hollyvale. Kate et son collègue, qui est aussi son ex-amoureux (bien sûr), découvre qu’il y a un terrible secret dans la petite ville où tout le monde fait semblant d’être super joviaux. À force d’interviewer des petits monsieurs grassouillets portant des nœuds papillons qui se perdent dans leurs double mentons, Kate découvre que depuis quelques années, le supposément magnifique sapin de Noël géant au centre de la ville a disparu, ce qui rend le monde ben malheureux.
Vous aurez donc deviné que Kate, journaliste fouineuse et gossante, va faire tout en son pouvoir pour retrouver ledit sapin, ou plutôt trouver le responsable de sa disparition. C’est après une panne de voiture tout à fait irréaliste que Kate et Jack, qui ont abandonné illogiquement leur caméraman au village pour l’occasion, trouvent au fin fond d’une route perdue, la maison d’un riche bonhomme qui est en fait le fournisseur officiel de sapins de Noël. Ils apprennent que le monsieur, en proie à la tristesse, a arrêté de fournir le super sapin au village quand sa femme a eu un accident mortel quelques années auparavant. Ça va vite après ça. Kate convainc le monsieur d’envoyer un sapin à Hollyvale (parce que personne d’autre n’était capable d’aller dans une forêt pour en couper un). Elle retombe en amour avec son ex. Pis sa boss, qui ressemble abstraitement à Kamala Harris, arrête de lui chier dessus pour avoir blasté Noël en ondes.
Le bon: Première fois dans un film de Noël, que l’on voit une scène dans laquelle l’héroïne enlève ses bottes dans l’entrée en rentrant dans une maison. Et aussi… Puisque que le film est au sujet d’une journaliste d’une grande ville qui doit retrouver son cœur d’enfant dans un petit patelin bucolique, ça me rappelle que je suis dû pour mon visionnement annuel du « Jour de la marmotte » avec Bill Murray. Un film immensément supérieur à celui-ci.
La brute: L’action est supposée se passer au Dakota du Nord avec des températures sous zéro. Encore une fois, un film avec de la fausse neige éparpillée n’importe comment dans la rue. Pas de tuque sur la tête pis pas de buée quand le monde parle, surtout quand ils sont justement à se plaindre qu’ils sont en train de mourir de froid. Pis en bonus, du monde qui se perdent en voiture alors que sur leur GPS, il n’y a qu’une seule route. T’as juste à faire un u-turn et retourner en ville, maudit têteux!
Le truand: En tant que réalisateur, il y a toujours des petites choses, des petits détails qui me gossent quand je regarde un film. C’est vraiment pas tant important que ça mais l’acteur qui joue le caméraman doit mesurer bien au-delà de six pieds. C’est un géant. L’actrice qui joue la journaliste est par contre dans le coin de cinq pieds. Il ont au moins un bon quinze pouces de différence quand on les voit côte à côte. Le caméraman géant ne se penche jamais pour filmer et donc mathématiquement il y aurait toujours un gros angle avec la caméra tiltée vers le bas lorsqu’il pointe la dame plus petite. Logiquement, la vision de la caméra sur l’actrice serait toujours en plongée mais la journaliste est toujours ben à l’horizontal dans l’image quand elle fait son reportage.

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