Nom de code: Rouge / Red One (2024)
Comme c’est pas mon trip d’aller au Marché Allemand me geler le cul et de faire la file pour un boute de pain au fromage avec la famille, je me suis canté dans le divan en écoutant un film de Noël avec The Rock et Captain America. Dwayne « The Rock « Johnson y joue encore le rôle de Dwayne « The Rock » Johnson comme dans tous ses films et Chris Evans joue le rôle de Ryan Reynolds comme dans tous les films avec Ryan Reynolds…
L’histoire : Dans sa base secrète, au pôle nord américain évidemment, le Père Noël vit dans son palais qui ressemble à un savant mélange de Minas Morgul, la tour des Nazgûl et celle du Stade Olympique de Montréal. Red One de son nom de code est protégé par The Rock, son chef de la sécurité et se prépare à la nuit de Noël où il devra faire le tour du monde en une nuit pour livrer des cadeaux aux enfants gentils. Toute la logique de l’univers est quand même bien expliquée. The Rock semble cependant blasé de sa job et annonce candidement à son boss qu’il va prendre sa retraite. Le Père Noël respecte le choix de son employé mais fait une coup’ de morales à deux cennes pour tenter de le faire réfléchir et revenir sur sa décision. Il va sans dire que The Rock n’a pas l’air de quelqu’un qui réfléchit ben gros ni dans la vie ni dans ses films…
Mais, oolala, la veille du réveillon, le Père Noël est kidnappé par une organisation secrète dirigée par Gryla, la vilaine sorcière qui tripe ben raide à punir les enfants. La fille qui joue le rôle est aussi celle qui interprète Sabrina dans la série Netflix faque les sorcières, elle connait ça. C’est donc à The Rock de faire tout en son pouvoir considérable octroyé par les stéroïdes pour retrouver son ami barbu. Il ira même jusqu’à faire appel à Chris Evans, un hacker et bavard professionnel qui avait perdu la foi en la fête de Noël étant enfant. Les deux hommes qui ne s’aiment pas beaucoup au début, vont finir par faire une alliance, développer un respect mutuel, former une amitié et faire exactement ce tout le monde qui n’ont pas encore vu le film et qui regardent le poster avec leurs grosses faces dessus, s’attendent à ce qu’ils vont voir dans le film. Faque les héros sauvent le Père Noël grâce aux gros bras de l’un et à la répartie sarcastique de l’autre. Tout ça dans une explosion d’effets spéciaux étourdissants doublée d’un montage dynamique d’images trop colorées mais néamoins stériles. Pour vrai, c’est pas un mauvais film pour les kids. C’est juste un film qu’on a vu mille fois avec des F/Xs avec ben du « motion blur » qui nous ne font plus capoter depuis un boute .
Le bon : Le « world building » est beaucoup plus intéressant que je pensais que ça allait être. Le fait que les représentants des fêtes, dans ce cas-ci le Père Noël, sont encadrés et protégés comme des présidents mondiaux. Qu’il y a une grosse organisation gouvernementale derrière tout ça. Avec des agents secrets, des gardes du corps etc. C’est comme un film de super-héros avec un gros potentiel de films dérivés. Bref, j’ai été agréablement surpris de la prémisse de base et de certains aspects mythologiques.
La brute : Comme beaucoup de ce genre de film. J’appelle ça des films « courant d’air ». Aussi vite vu. Aussi vite oublié. Comme du McDo. Aussi vite mangé. Aussi vite chié.
Le truand : Asti que chu tanné de « The Rock »… Je le trouvais ben sympathique dans ses débuts. Mais là, il est devenu une caricature de lui-même. Toujours le même rôle. Même look. Y perd jamais une tapoche. C’est dans son contrat y parait.

